Votre curiosité est piquée ? Explorez la boutique Adam et Eve

alterego1
1 474 vues

Histoire érotique : Alter Ego #1

20 août 2024,

written by

Aujourd’hui, lisez la première partie de la série Alter Ego en 5 épisodes et écrite par Pierre Lemoine. Dans sa vie quotidienne, Christine n’a pas toujours le contrôle. Elle reste en retrait et manque de confiance en elle. Mais un jour, elle rencontre une personne qui bouleverse son monde et lui révèle une facette d’elle-même dont elle ignorait l’existence – son alter ego BDSM.

Épisode 1 : rencontre avec moi-même

Je souhaitais qu’elle arrête.

« Il te regarde depuis le début de la soirée.
— Arrête Jeanne, parce qu’un homme aussi beau ne me regarde sûrement pas.
— Laisse toi un peu aller… Ça fait combien de temps que tu n’as pas eu de relation ?
— Longtemps, mais ça ne te regarde pas.
— Fais-moi confiance, ce type va te faire passer une belle nuit.
— Oui, c’est ça », marmonnais-je en prenant une bouchée de dessert.
— Je profite de la vie, Christine.
— Moi aussi, mais je n’ai pas besoin d’un nouvel homme chaque semaine pour ça.
— Et toi, tu veux continuer à jouer avec ton vibromasseur? De temps en temps, il faut un vrai partenaire, Christine. Tu veux te précipiter demain matin pour faire les courses pour ta voisine âgée ou te réveiller avec quelqu’un qui t’a fait jouir?
— Dois-je vraiment le dire à haute voix, Jeanne?
— Essaie au moins une fois. Qui sait ce qui peut en découler.
— Oh Jeanne, je n’aimerais rien de plus. Mais je n’ose pas! »

Je le regarde rapidement ; il me regarde en retour. Je sens mes joues rougir. Toujours cette timidité qui me bloque.
« Si tu ne le fais pas, je le fais pour toi, Christine. » Fais-le alors, ai-je envie de crier, mais mon éternelle timidité me paralyse.
« Fais ce que tu veux, Jeanne, » marmonnais-je, la bouche pleine de chocolat.
Ma meilleure amie réussit son coup. L’homme au bar est maintenant assis en face de moi. Ma mâchoire semble figée. Aucun mot ne me vient à l’esprit. Deux verres de vin nous sont apportés avec les compliments de Jeanne. J’en ai déjà bu deux.

Une rencontre bien piquante

La conversation légère de cet homme qui se présente sous le nom de Marc est agréable. Avant même de m’en rendre compte, je rie aux larmes, tout en me noyant de plus en plus dans ses yeux. Quand Marc se lève pour aller aux toilettes, je regarde autour de moi pour voir si Jeanne est toujours dans les parages. Non, elle n’est plus là. Je ne remarque pas que Marc est revenu jusqu’à ce que ses mains se posent sur mes épaules.

« On va chez toi ou chez moi pour un dernier verre? » Ce n’est pas une question de savoir si nous allons rentrer ensemble, mais plutôt chez qui.

La température monte de quelques degrés. Du bout des doigts, il effleure les mèches de cheveux détachées sous ma queue de cheval. Peut-être que Jeanne a raison. Cela fait des mois que je n’ai eu personne dans mon lit.
Dois-je vraiment faire cela? Je ne connais pas cet homme.

Nous n’arrivons même pas à la chambre. En tout cas, pas habillés. La porte d’entrée se ferme à peine que les mains de Marc me saisissent fermement. Ma robe, mon soutien-gorge et ma culotte atterrissent en un tas désordonné sur le sol. Soutenant mon dos d’une main, l’autre s’accrochant à son épaule, je me penche en arrière sur les escaliers. Aussi rapidement que mes vêtements ont disparu, Marc trouve son chemin jusqu’à mon clitoris et le suce doucement.

Il accroche une de mes jambe par-dessus son bras et déplace sa bouche vers mes lèvres. Sa main libre serre fermement un de mes tétons et la douleur qui en résulte ne fait qu’augmenter mon excitation. En roulant contre la langue habile de Marc, je deviens de plus en plus mouillée. Maintenant, je suis certaine que cette aventure était une bonne idée.

Il s’arrête pour se déshabiller. Ont-ils toujours été si grands, me dis-je en le voyant retirer son boxer. La façon dont il me tient par les épaules dénote une légère autorité. Avec ma main autour de son sexe dur, je prends son gland gonflé dans ma bouche. Marc pousse un peu plus loin. Je le laisse entrer, recule la tête et le prends encore plus profondément. Jouant aussi avec ses testicules lisses, je suce fort son gland tout en le masturbant. Ses grognements de plaisir sont une musique à mes oreilles. Sur ma langue, je goûte ses premières gouttes de plaisir. Je suce encore plus fort et accélère mes mouvements jusqu’à ce qu’il commence à se convulser. Puis je recule la tête et le laisse éjaculer chaud et collant sur ma poitrine. Une main contre le mur, il reprend visiblement son souffle. Je suis assez fière de moi.

Je me lève et cours vers l’escalier. Marc ne perd pas une seconde et me poursuit. Juste avant le lit, il me rattrape.
« Petite coquine. Tu mérites une petite punition… »

Un premier rapport qui en dit long

Avec la ceinture de mon peignoir, Marc attache mes poignets l’un à l’autre, puis au montant de la tête de lit. En commençant par mes mollets, il embrasse son chemin vers le haut. Je veux jouir – maintenant.

Ses deux doigts glissent entre mes lèvres ouvertes, Marc lèche mon clitoris. Il y a bien longtemps que je n’avais pas joui aussi intensément. Toute étourdie, mon corps est comme en apesanteur. Je n’ai même pas le temps de reprendre mon souffle que Marc me roule déjà habilement sur le ventre. Il est déjà dur à nouveau. À genoux, les mains encore attachées, je me laisse prendre par derrière avec force. Pourquoi me suis-je privé de cela si longtemps ?

Marc n’est pas extrêmement bien doté, et c’est tant mieux : sinon je n’aurais jamais pu le prendre entièrement en moi. Toute ma zone G est stimulée ; nos respirations haletantes sont synchronisées. À chaque coup de reins, l’air s’échappe de mes poumons en un gémissement de plaisir. Pour moi, c’est parfait que mon premier orgasme soit le seul, mais Marc en veut plus. Mes poignets sont attachés, mais pas mes hanches. En roulant, secouant et contractant mes muscles, je l’aide à finir. Privé de ses forces, Marc atterrit sur mon dos. Devenant mou, il glisse hors de moi et reste allongé.

Ce n’est que lorsque je tousse plusieurs fois qu’il semble revenir sur terre. Je n’avais pas remarqué que la ceinture autour de mes poignets était si serrée, cela laissera sûrement une marque. En écoutant sa respiration devenir plus calme et régulière, je me blottis contre lui. L’incertitude revient. A-t-il vraiment aimé ça? Était-ce une bonne idée? Depuis quand est-ce que j’aime être attachée? C’est surtout cette dernière question qui me hante. Je n’ai pas aussi bien dormi depuis des années! Marc est déjà levé quand je me réveille, visiblement occupé dans la cuisine. Les traces de la nuit dernière sont encore visibles dans le couloir et sur les escaliers.

Domini, maitre du BDSM

Mon peignoir vaguement noué autour de la taille, je me rends dans la cuisine. Sa conversation légère évite tout malaise entre nous, même si je me sens un peu gênée. Je trouve néanmoins le courage de lui demander s’il attache toujours les femmes la première fois qu’il couche avec elles.

« Normalement non, seulement quand j’ai gagné leur soumission. Je m’étrangle avec mes œufs brouillés.
— Tu fais…? Tu es…? » balbutiais-je comme si je voyais un incendie.
— Si tu veux savoir si je pratique le BDSM, la réponse est oui, dit-il en riant d’un ton rassurant
— Avec des fouets et tout ça?
— Frapper, tout le monde peut le faire, dominer est un art. Vois cela comme la création d’une peinture. Le dominant manie le pinceau, mais le soumis choisit les couleurs et l’illustration. Tu es curieuse?
— Non, répondis-je un peu trop rapidement.»

Marc rit mais ne dit rien. Promettant qu’il m’appellera plus tard, il part. Par coïncidence, Jeanne arrive deux minutes plus tard.

Je reçois mes premiers ordres

Que je porte seulement un peignoir et une petite culotte ne l’intéresse absolument pas. Elle ne me laisse pas tranquille tant qu’elle n’a pas tout su de ce qui s’est passé. Enfin, presque tout. En me liant, Marc a planté une graine en moi, qui semble déjà germer. Après une douche complète où je regrette d’effacer les dernières traces de l’odeur de Marc, je prends mon courage à deux mains. Je fais des recherches sur Internet.

Ma première tentative est un échec. Mieux vaut éviter les images pour le moment. Avec un peu plus de recherche, je trouve divers forums où des femmes, presque toujours anonymes, partagent leurs histoires. Ces récits me tiennent l’après-midi entière devant mon ordinateur portable et quelque chose que j’ignorais jusque-là en moi s’éveille. Les parallèles avec ma propre vie sont particulièrement frappants. Dans la vie de tous les jours, je suis plus timide que je ne le voudrais. Est-ce pour cela que la domination m’attire tant? Marc semblait bien avoir raison lorsqu’il disait que le monde du BDSM est bien plus que de simples coups de fouet.

J’aimerais que Marc soit ici maintenant pour m’expliquer ce monde. Je lui ai donné mon numéro, mais je n’ai pas le sien. Après avoir lu toutes ces histoires, je ne peux vraiment pas aller faire les courses. Allongée sur le lit, les draps autour de moi comme un rappel tangible de la soirée précédente, j’ouvre le tiroir de ma table de chevet. Le petit vibromasseur fait son travail pendant que je repasse tout ce que j’ai lu en revue dans ma tête. Les vibrations délicieuses m’apportent un orgasme, pas aussi intense que celui de la nuit dernière, mais suffisant pour apaiser mon désir. Pour l’instant du moins.

Le bruit qui me réveille n’est pas celui de mon réveil. C’est Marc qui me contacte par appel vidéo. Toute la journée d’hier, j’ai fixé mon téléphone, perdant espoir à chaque heure qui passait qu’il me rappelle. Comme une adolescente qui attend son premier petit ami.

« Voyons si tu as ce qu’il faut. Va te tenir devant le miroir et déshabille-toi.»

Nue devant le miroir, dehors il fait encore noir. Une fenêtre entrebâillée laisse entrer l’air frais du matin.

« Tu m’appelleras Domini. Et tu feras exactement ce que je dis. »

Dominée sur mon lieu de travail

Durant le quart d’heure suivant, je suis inspectée sous tous les angles. L’air du matin glisse sur ma peau, me donnant la chair de poule. Soudain, il raccroche, me laissant nue devant le miroir. Dehors, le jour se lève lentement, mais pas la température. Je commence à trembler. Juste après que l’horloge des voisins ait sonné sept fois, mon téléphone sonne à nouveau. Je peux m’habiller. Marc, ou Domini comme je dois l’appeler maintenant, a déjà choisi mes vêtements hier.

« Depuis quand êtes-vous chez nous Christine ; trois mois déjà, non? » Les yeux de Jean glissent vers le bas et se posent sur mes seins.

« Non monsieur, je travaille ici depuis deux ans. »

Mais tu ne m’as jamais remarquée jusqu’à maintenant, sale type.

La petite robe verte militaire que Domini a choisi pour moi est serrée autour de mes hanches généreuses, le soutien-gorge pousse fermement mes seins vers le haut. Voilà pourquoi Jean me remarque maintenant. Ce denrier ne semble pas déstabilisé par ma remarque.

« Vous m’apporterez un café plus tard, ma belle? »

Rougissant, je marmonne une réponse affirmative. Je sens ses yeux brûler dans mon dos et sur mes fesses alors que je retourne à mon propre bureau. S’il savait.

Plaisir solitaire

Domini n’était pas satisfait de la culotte que je portais, donc je ne porte maintenant aucune culotte. Te sens-tu encore à l’aise? Écrit-il dans le message que je reçois en fin de matinée. Pas du tout. Christine ne se sent pas du tout à l’aise dans une robe serrée sans culotte.

« Ça m’excite tellement. » Je ne peux évidemment pas admettre la vérité.

« Si tu es si excitée, tu dois sûrement avoir envie de te faire plaisir. Trouve un endroit tranquille. »

Dans l’intimité relative d’une cabine de toilettes partiellement fermée, je remonte ma robe, pose un pied sur la cuvette et laisse une main descendre entre mes jambes. Avec mes oreilles aux aguets, je fais des cercles sur mon clitoris, laissant parfois deux doigts glisser à l’intérieur pour plus d’humidité. L’excitation doit venir de profond, car je suis tiraillée entre le désir, l’incertitude et la peur d’être découverte. Deux fois de suite, je suis sur le point de jouir, mais quelque chose me fait croire que j’entends un bruit et l’excitation retombe. La troisième fois est la bonne. En mouvements ondulants, je mets de la pression avec mes trois doigts sur mon clitoris et mes lèvres. J’essaie de camoufler mes gémissements en toussant, mais je doute que quelqu’un y croie.

Haletante, je reste assise sur la cuvette encore quelques minutes. C’était terrifiant, mais quelle montée d’adrénaline! Comme si de rien n’était, personne ne m’a remarqué, je retourne à mon bureau. Dans le reflet de mon écran, je souris à mes joues roses. Même faire un café à mon pervers de boss ne m’atteint plus.

Qui est cette femme et qu’a-t-elle fait de Christine?

Quatre heures. Encore une heure et la journée sera terminée. En quittant le bureau, le portier m’indique qu’un colis est arrivé pour moi.

« Euh, d’accord », balbutiais-je alors que je récupère mon paquet.

Découverte de mon premier accessoire BDSM

Clic-clac, clic-clac… Elles résonnent comme des coups de gong, et je tremble comme une feuille en me dirigeant vers mon vélo. Je n’ai pas de culotte et j’ai des boules de geisha à l’intérieur de moi. Terrifiée à l’idée de les perdre, je contracte mes muscles autant que possible.

En dix minutes de trajet pour rentrer chez moi, j’ai l’impression que tout le monde sait ce qu’il se passe. Le bruit de cliquetis devient de plus en plus fort dans ma tête.

À peine arrivée chez moi, un appel vidéo arrive. C’est Domini. Il veut voir ce qu’il a manqué plus tôt dans la journée. Accroupie et dos contre le bord du lit, la robe relevée, je me caresse pour la deuxième fois de la journée. Chaque minute où mes doigts tournent autour de mon clitoris gonflé, le manque de confiance en elle de Christine s’efface. Elle fait place à autre chose, ou à quelqu’un d’autre.

Ou plutôt, elle accueille quelque chose de plus. Christine ne disparaît pas, elle devient plus riche, plus mûre, plus entière. Face à la caméra, le visage de Marc en plein écran, je me caresse jusqu’à l’orgasme. Accroupie, je n’arrive pas à retenir les boules de geisha. Elles tombent avec un ploc humide sur le sol. Je n’en ai plus besoin.

Pour le plaisir de Marc, je lèche mes doigts entre deux mouvements. En variant entre l’intérieur et l’extérieur de moi, mais surtout en me concentrant sur mon clitoris, je tente de maintenir le contact visuel en jouissant. Mais tout ce qui m’est arrivé ces derniers jours devient trop intense. Mes yeux roulent en arrière, la force quitte mes jambes. Toujours en train de me caresser, maintenant allongée sur le dos, j’arrive malgré les crampes dans mon bras à atteindre l’orgasme. Ce n’est que lorsque le monde cesse de tourner que je peux relever la tête pour regarder le téléphone. Marc, ou Domini, a raccroché.

« Il y a quelque chose de beau en toi. Nous nous reverrons. »

C’est tout ce qui s’affiche sur mon écran. Ce qu’il trouve beau en moi n’est pas encore très clair. Mais ce que je sais, c’est que Christine n’est plus la même.

Lire la suite de l’histoire Alter Ego.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles Liés

Écrit par

Plongez dans une histoire érotique intense et suivez Marie qui, entre mise à disposition et BDSM expert, passe un weekend à satisfaire des inconnus….
137 vues