Aujourd’hui, vous allez lire la deuxième partie de l’histoire érotique de Christine. Sa rencontre avec un homme a révélé une nouvelle facette d’elle-même, et elle est prête à l’explorer. Curieux de savoir ce qu’elle va vivre ensuite ? Lisez vite la suite.
C’est vraiment une de ces journées où j’aurais mieux fait de rester au lit. Mon patron, Jean, était furieux quand j’ai renversé du café sur son bureau à mon arrivée. Puis, il aura fallu plus d’une heure au service technique pour remettre mon ordinateur en marche après le déjeuner. Enfin, dans la précipitation pour rentrer chez moi après le travail, j’ai heurté un poteau avec ma voiture. Et tout cela parce que ce soir, j’ai une fête. Pas n’importe quelle fête, en tant que plus-un de Marc, je suis invitée à ce qu’il décrit comme une soirée assez osée.
Depuis ma première aventure avec Marc initiée par mon insistante amie Jeanne, une graine a été plantée en moi. Et cette graine veut maintenant pousser.
La salle de bain est pleine de vapeur lorsque j’arrête l’eau après m’être lavée de la tête aux pieds avec un savon parfumé. Mes mèches sauvages sont soigneusement stylées au sèche-cheveux et il ne me reste plus qu’à attendre. Mes nerfs montent en pression comme une cocotte-minute. Il faut relâcher un peu la pression sinon je vais exploser.
Mon vibro Satisfyer peut rester dans la table de nuit cette fois. Je ne veux pas jouir rapidement, je veux d’abord bien profiter. En fouillant un peu parmi tous mes jouets intimes pour faire mon choix, je me dis que je suis célibataire depuis trop longtemps. Et Marc a été clair dès le début : ce n’est pas parce que le sexe est incroyable depuis trois semaines que nous sommes dans une relation.
Je choisis un œuf vibrant avec télécommande pour me donner du plaisir, combiné de mes doigts habiles. Avec un peu de lubrifiant, les œufs glissent facilement en moi. Je choisis de commencer par de douces vibrations. De ma main gauche, je tiens mes lèvres écartées, donnant ainsi de l’espace à ma main droite pour faire de lents cercles sur mon clitoris.
À moitié sur le côté, une jambe un peu repliée, l’œuf est parfaitement placé en moi. Je ne saurais dire ce qu’il touche, mais il est exactement à la bonne place. Avec mes autres doigts qui tournent maintenant en rond, je mords ma lèvre inférieure. L’excitation me fait transpirer légèrement sous les seins et réchauffe mes mâchoires. Mais surtout, elle arrête le temps. Une minute, peut-être plus, il n’y a rien d’autre que mon corps tremblant, pris par l’orgasme.
L’œuf encore vibrant glisse, trempé, hors de mon corps. Je le rangerai plus tard.
Les après-jeux en solo sont aussi un grand plaisir. La chaleur de la lumière du soleil tape contre la fenêtre et je somnole délicieusement, la main toujours entre les jambes. Ma tête est totalement vide maintenant. Je suis déjà habillée mais je dois encore me maquiller quand Marc arrive. Il a une heure et demie d’avance…
« C’est pas mal ça », sourit Marc à l’écolière coquine qui ouvre la porte d’entrée.
« Ce n’est pas le code vestimentaire de ce soir, mais gardons l’idée pour plus tard… »
Ignorant ma visible déception, Marc m’embrasse fermement sur la bouche. Il soulève ma jupe et me donne une petite tape sur les fesses pour me diriger vers le haut.
« Joli, » dit-il après avoir vu sous ma jupe.
Je suis un peu plus rapide à monter que Marc, qui doit encore traîner sa valise. Je l’attends provocante dans la chambre. Ma brassière rouge offre un contraste sexy sous ma blouse blanche. Les bretelles qui passent dessus tiennent une jupe plissée. Ce que je porte dessous, Marc l’a déjà vu. Mes longues jambes sont à moitié cachées sous des chaussettes montantes blanches. Quand je prends la ceinture de mon peignoir, un accessoire très utilisé dans nos jeux de bondage, Marc ne sait pas encore que j’ai une surprise pour lui.
La confusion traverse son visage en un éclair lorsque la ceinture ne se retrouve pas autour de moi mais autour de ses poignets. Il me laisse faire, même lorsque je lie son autre poignet à l’autre derrière son dos. D’un geste brusque, j’ouvre sa chemise qui reste à moitié accrochée à ses épaules. C’est maintenant à mon tour de malmener ses tétons. Pinçant et mordant, je lui fais subir ce qu’il aime me faire. Ses yeux deviennent vitreux. Avec les deux mains à plat contre le miroir, je tends mes fesses en arrière. Sous la courte jupe, je déplace la ficelle de côté. Accroupi, il peut juste atteindre mes lèvres avec sa bouche et sa langue pour les embrasser et les lécher.
Sans les mains, il est difficile pour lui de garder l’équilibre, surtout lorsque je me presse encore un peu plus contre lui. Je sens littéralement l’humidité couler entre mes jambes. Excitée comme je suis, je veux le sentir en moi. À moitié assise contre quelques coussins, son pantalon et son boxer déjà enlevés, je m’agenouille au-dessus de lui. D’une main, je me tiens à la cravate qui fait partie de ma tenue mais qui est maintenant autour du cou de Marc. Mon autre main guide son sexe palpitant en moi. À mon rythme, mon rythme préféré, je monte et descends sur ses genoux. Je vois déjà dans ses yeux ce qui va se passer. Puis je l’entends. Et enfin, je le sens. Marc jouit en moi. Un peu gêné que ce soit déjà fini, il me regarde.
« Tu peux te rattraper », je souris.
Allongée sur ses jambes, je tire Marc par la cravate et me laisse lécher jusqu’à ce que j’atteigne aussi l’orgasme. Je reste dans ses bras profitant des mots doux qu’il me murmure à l’oreille, le temps de me remettre. Les nombreuses facettes de cet homme continuent de me surprendre : tendre, doux, cruel, dominateur, il a tout.
« Qu’est-ce qu’il y a dans cette valise, au fait ? » Assez ri maintenant.
De la grande Samsonite, la tenue de la soirée émerge. Marc sort tous les vêtements de manière effrénée, les entassant en désordre sur le sol. Il préfère que je porte une combinaison qui laisse mes seins et mon sexe découverts.
Après plus d’une heure à essayer plusieurs combinaisons, bodys et bien plus encore, nous nous accordons sur une paire de bas en latex avec une minirobe par-dessus. Lui-même a un sacré style dans son long manteau en vinyle, son pantalon moulant et sa chemise. J’ai toujours eu un peu peur du latex car il cache si peu, mais en nous regardant bien, je trouve cela vraiment sexy.
Après plus d’une heure de route, nous arrivons dans une propriété isolée. Le gravier crisse sous les roues tandis que nous avançons dans l’allée.
Nous pénétrons dans un immense manoir doté d’un donjon. Et ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais… Le BDSM, un monde qui reste généralement dans l’ombre, m’accueille à bras ouverts – comme si j’avais toujours été l’une des leurs. Je suis de près Marc, connu ici sous le nom Domini. Je porte autour de mon cou un collier avec un anneau ; la chaîne est enlevée et pend à sa ceinture. Un signe qui indique que je lui appartiens mais que je ne suis pas ou plus sa soumise. Marc me conduit plus loin, vers une pièce ronde. Éclairée par des torches dans des niches.
« Le marché », dit Marc comme si cela expliquait tout.
Le nom marché n’est pas choisi par hasard. Des soumis libres se rencontrent ici pour faire des rencontres et établir des relations. Comme on le faisait autrefois quand on sortait, avant l’ère de Tinder. Au fond, il y a des stands où sont exposés des vêtements, des jouets et des outils.
Je ne comprends pas exactement ce que Marc attend de moi lorsque nous nous installons sur un canapé semi-circulaire. Ce n’est qu’après un certain temps, lorsqu’un soumis se détache d’un groupe et vient se présenter à nous, que je comprends. Dans la foule autour de nous, heureusement personne ne fait attention à moi, sinon je n’aurais jamais pu surmonter mon manque de confiance en moi. Soutenue par Domini, plusieurs heures passent alors que je fais connaissance avec les soumis libres. La variété des hommes et des femmes qui se présentent, parfois même de manière insistante, me donne le vertige. Je suis contente de la faible lumière, ainsi personne ne remarque mon visage rouge vif.
Juste au moment où je pense que ce n’est finalement pas une pratique pour moi, il apparaît. C’est un sentiment, je ne peux pas l’expliquer mais je ressens une connexion. Marc le connaît. Le soumis répond au nom de Diego. En léchant mes bas en latex, il envoie un frisson le long de ma jambe qui me rend humide. Avec une cravache donnée par Marc, je dirige Diego vers les endroits qui me plaisent le plus sans donner de coups. Je ressens du contrôle, du pouvoir. Et je me sens excitée. C’est à Diego de décider combien de temps il reste avec moi, j’espère que ce sera longtemps.
Avant que Marc ne nous laisse seuls, il a une dernière surprise. Nous nous dirigeons tous les trois vers une petite pièce. À côté de la coiffeuse, une femme nous attend. Ses cheveux roux flamboyants tombent librement sur le body en vinyle qui enveloppe ses seins. Réprimant une pointe de jalousie lorsque Marc l’embrasse passionnément, je la laisse me maquiller.
De grands yeux sombres et lascifs me rendent mon regard dans le miroir. Mes sourcils ont disparu pendant cette transformation. Les contours finement dessinés de ma mâchoire, accompagnés de dents, me sourient de façon diabolique.
Christine est partie… Maîtresse Calvaria est née !
Vous avez raté les épisodes précédents de cette histoire érotique ? Lisez-les vite !