Demander le consentement est très important et, heureusement, de plus en plus de personnes en prennent conscience. Mais pourquoi demander le consentement et comment le faire de manière sexy ? Avec nos conseils, bien sûr !
Consentement ou assentiment : c’est quoi, vraiment ?
Le consentement, c’est ce qui rend un rapport intime possible, fun, respectueux. Que ce soit un baiser, une caresse ou une nuit entière, ce n’est pas seulement une formalité : c’est la base.
On parle parfois d’assentiment ou de permission, mais l’idée reste la même : tout acte sexuel doit être mutuellement consenti. En l’absence de consentement clair, explicite — verbal ou non verbal — on ne parle plus de relation mais de transgression. Et parfois, de violence sexuelle.
Bonne nouvelle : aujourd’hui, de plus en plus de personnes comprennent que le consentement est non seulement nécessaire, mais aussi désirable. Et ça, c’est déjà une petite révolution.
Pas besoin de contrat sur la table de nuit
Certain·es trouvent que parler de consentement « casse l’ambiance ». Qu’un « je peux t’embrasser ? » manque de spontanéité. Mais soyons honnêtes : qu’y a-t-il de moins sexy que de ne pas savoir si l’autre a envie ?
Demander le consentement, c’est se montrer attentif·ve, à l’écoute, engagé·e. C’est montrer à l’autre qu’on veut savoir, qu’on veut faire bien, qu’on veut faire ensemble. C’est ça, la vraie complicité.
Et bien sûr, pas besoin de sortir un contrat à signer à chaque fois. Il suffit d’écouter, d’observer, de poser des questions, et de rester ouvert·e à ce que l’autre ressent.
Le consentement, ce n’est pas une case à cocher
Il faut rappeler que certaines situations ne permettent pas un vrai consentement : une personne inconsciente, sous emprise, ivre ou droguée ne peut pas dire oui librement.
Et non, être en couple, marié·e, ou dans une relation de longue durée ne veut pas dire que le consentement est acquis à vie. Grâce aux mouvements féministes, notamment dans les années 70, des lois ont été créées pour protéger le droit à dire non — même dans le cadre conjugal. Et ça, c’est essentiel.
Comment demander le consentement de manière sexy ?
Pas besoin d’être raide ou scolaire. Demander, ça peut être doux, drôle, ou carrément excitant. Il existe mille manières de vérifier que l’autre est partant·e.
Voici quelques exemples pour inspirer vos prochains moments d’intimité :
-
Jusqu’où tu veux aller ?
-
Tu veux que je continue ?
-
C’est bon pour toi si je t’embrasse là ?
-
Je peux t’aider à enlever ça ?
-
Tu veux essayer cette position ?
-
J’aimerais te lécher, t’en as envie ?
-
Je peux la/le mettre dans ma bouche ?
-
Ça te dirait de tester les pinces à tétons ?
-
Est-ce que tu veux qu’on mette un préservatif ?
-
Tu veux qu’on ralentisse ? Ou qu’on aille plus loin ?
Ces phrases ne sont pas des scripts. Elles sont là pour créer un espace de dialogue, où chacun·e peut exprimer ce qu’il ou elle veut. Et surtout ce qu’il ou elle ne veut pas.
Astuce : mixer dirty talk et consentement
Vous aimez le dirty talk ? Bonne nouvelle : vous pouvez parfaitement intégrer le consentement dedans. Il suffit d’associer une envie explicite à une question ouverte. Exemple :
- Tu me rends fou·folle dans cette robe… Je peux te la retirer ?
- J’ai envie de te sentir en moi. T’as envie aussi ?
- J’aimerais t’attacher et te bander les yeux. Ça t’excite ?
- J’ai trop envie de te goûter. Je peux ?
Résultat ? Vous gardez le feu, tout en construisant une intimité safe. C’est sexy et sain. Et ça fonctionne à tous les coups.
Et si on n’aime pas trop parler ?
Certain·es ne se sentent pas à l’aise pour poser des mots. C’est ok. Le consentement non verbal existe aussi. Tant qu’il est clair, libre et réversible, il est valable.
Voici des façons d’inviter sans pression :
- Je te propose un truc… Dis-moi si tu en as envie.
- Tu peux me montrer ce qui te fait du bien.
- Penche-toi si tu veux que je continue.
- Dis-moi si tu veux qu’on s’arrête.
Même sans parler beaucoup, vous pouvez lire des signaux : un sourire, un soupir, un regard, un mouvement du corps. Mais souvenez-vous : le silence ou l’hésitation ne sont jamais des oui. Il faudra peut-être s’y habituer au début, mais c’est simplement primordial !