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Voilà ce qui se passe dans votre cerveau quand vous êtes amoureux

14 janvier 2022,

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Des papillons dans le ventre, un cœur qui s’emballe et un corps en ébullition. Lorsque nous sommes amoureux·se, nous le ressentons dans tout notre corps. Mais vous êtes-vous déjà demandé d’où venaient ces sentiments ? Pas à cause de cet organe brûlant dans ta poitrine, non. L’engouement commence avec ce qui se passe dans votre cerveau.

Tomber amoureux·se est fascinant

Tomber amoureux·se est un phénomène fascinant. Cette émotion exaspérante joue un rôle essentiel dans plusieurs chansons, films et histoires. En effet, sous l’influence de Cupidon, nous passons soudainement d’êtres raisonnables et rationnels à des êtres fous et euphoriques. Nos sentiments fusent dans tous les sens, nous passons des jours et des nuits dans un monde de rêves et nous sommes prêt·es à suivre l’être aimé jusqu’au bout du monde.

En plus, nos cœurs semblent presque sortir de nos corps par pure joie et excitation. Il n’est pas surprenant que les gens ont l’habitude de chercher l’origine de l’amour dans leur poitrine. Mais cet organe battant n’a rien à voir avec le fait de tomber amoureux. Bien sûr, un cerveau est beaucoup moins attrayant pour l’imagination qu’un cœur en feu. Mais c’est exactement là que tout se passe quand Cupidon vous vise avec ses flèches.

Lire aussi : Le questionnaire pour tomber amoureux rapidement

Où l’amour réside-t-il dans votre cerveau ?

Cette question a été étudiée par de nombreux scientifiques. Et la science qui se cache derrière est assez complexe. Mais si on simplifie, ça se résume à ce qui suit.

Lorsque vous tombez amoureux·se instantanément, des substances neurochimiques telles que la dopamine et l’ocytocine prennent le contrôle de votre cerveau. La dopamine vous rend heureux·se à l’idée de votre coup de foudre, l’ocytocine vous donne envie de vous rapprocher de votre amoureux·se. Ensemble, ils forment une sorte de cocktail du bonheur, vous rendant euphorique et heureux·se.

En même temps, d’autres zones de votre cerveau sont mises en veilleuse, ce qui vous rend plus impulsif·ve et irrationnel·le, par exemple.

L’hormone du bonheur

Mais commençons par cette première hormone. La dopamine, ou l’hormone du bonheur. Ce neurotransmetteur aide vos cellules nerveuses à communiquer entre elles. Bien que vous ayez toujours de la dopamine dans votre organisme, lorsque vous êtes amoureux·se, une énorme quantité de dopamine se libère. Cela vous permet de vous sentir encore plus joyeux·se et positif·ve.

La dopamine est également associée au bonheur dans votre cerveau. Plus vous pensez à l’être aimé, plus elle est produite et plus vous vous sentez bien. Puis, lorsque vous voyez votre amoureux·se, votre cerveau réagit en produisant encore plus de dopamine. Il n’est pas surprenant qu’avec le temps, vous aurez du mal à contrôler vos désirs et voudrez toujours être avec lui ou elle.

En plus de toutes ces sensations agréables, la dopamine désactive également les voies neuronales responsables des émotions négatives telles que la peur et la douleur. Le résultat ? Vous vous transformez en une personne hyper-positive, dopée à la dopamine.

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Une connexion ultra-forte

L’ocytocine est une autre hormone du bonheur. En fait, elle joue un rôle tellement important dans l’amour qu’on l’appelle aussi « l’hormone de l’amour ». L’ocytocine est produite dans l’hypothalamus et est libérée lorsque nous nous sentons attirés par quelqu’un.

Cette hormone ne vous fait pas seulement sentir heureux·se et excité·e, mais elle stimule également les sentiments de confiance, de sécurité et de connexion. Le rôle de l’ocytocine est indispensable, surtout dans les derniers stades d’une relation.

Pourquoi ? Parce que l’ocytocine vous fait vous sentir détendu·e et à l’aise avec votre partenaire. Et parce que l’hormone vous fait vous sentir connecté·e au contact physique. Chaque fois que vous vous embrassez ou que vous vous câlinez, de l’ocytocine est libérée. Vous vous sentez alors encore plus lié·e à votre partenaire et vous êtes moins enclin à chercher ailleurs.

La réaction du cerveau visible au scanner

Les réactions de votre cerveau sont même visibles sur un scanner. En 2000, des chercheurs de l’University College London ont voulu découvrir comment l’amour affecte le cerveau. Pour leur étude, ils ont effectué des scans IRM de dix-sept hommes et femmes qui regardaient des photos de leurs partenaires.

Les scanners ont montré que des zones spécifiques du cerveau s’illuminaient lorsque les participants regardaient ces photos. La chose la plus frappante ? Que c’est précisément dans ces zones que se trouve le système de récompense. Ce système entre en action lorsque vous êtes en contact avec des choses qui suscitent des sentiments positifs. Comme le visage de votre partenaire, par exemple.

C’est aussi la partie de votre cerveau qui est sensible aux addictions. Le fait que le sang soit envoyé dans cette partie du cerveau lorsque vous voyez votre partenaire montre que l’amour peut effectivement être une petite dépendance.

Quels sont les effets d’un cerveau en proie à l’amour sur votre comportement ?

Mais que signifie un cerveau qui s’emballe pour vos actions quotidiennes ? Et pour la relation avec votre nouvel·le partenaire ? Eh bien, beaucoup. Nous avons répertorié pour vous les effets les plus marquants.

1 : Vous ressentez moins la douleur

L’amour n’est peut-être pas magique, mais il y ressemble souvent. L’un des effets les plus frappants de l’amour est qu’il vous fait moins souffrir. Des recherches menées par l’université de Stanford ont montré que les personnes amoureuses ont moins de maux de tête. L’ocytocine inhibe les sentiments de douleur et nous savons maintenant que nous produisons beaucoup de cette hormone merveilleuse grâce à nos partenaire.

Vous avez peut-être aussi remarqué que lorsque vous êtes amoureux·se, vous vous sentez plus joyeux·se, optimiste et insouciant·e. Ces sentiments influencent la mesure dans laquelle vous ressentez la douleur, selon une petite étude de 2010. Les participants ont indiqué qu’ils ressentaient moins de douleur lorsqu’ils regardaient les photos de leurs partenaires, et les scanners cérébraux ont à nouveau montré que le système de récompense s’illuminait à ce moment.

Le toucher physique a un effet encore plus important. Par conséquent, quelque chose d’aussi simple que de se tenir la main pendant une procédure médicale peut contribuer à rendre la douleur moins intense.

2 : Vous êtes moins stressé·e

Avez-vous tendance à être un peu stressé·e ? Bonne nouvelle, car si quelque chose élimine votre niveau de stress, c’est bien le fait de tomber amoureux·se. Le simple fait d’être en présence de l’être aimé vous donne une dose d’hormones du bonheur qui fait disparaître tout stress.

Si vous êtes dans une relation longue et harmonieuse, vous vous en sortez bien. Les recherches montrent que les célibataires ont des niveaux de cortisol, l’hormone du stress, plus élevés que les personnes vivant une relation à long terme. C’est assez logique. Dans une relation saine, vous pouvez partager vos inquiétudes et vos sentiments de stress avec l’autre et il y a toujours quelqu’un à qui confier ces sentiments. Il est plus facile de relever les défis ensemble que seul.

3 : Un coup de pouce au cerveau !

L’amour a des effets remarquables sur vos capacités cognitives. D’un moment à l’autre, vous vous transformez en un véritable limier qui absorbe chaque petite information comme une éponge. Même s’il est insignifiant, vous vous imprégnez de chaque détail jusqu’à ce que votre cerveau soit rempli de toutes les informations concernant votre amoureux·se : qu’il s’agisse de sa couleur préférée, de son plat préféré ou de son souvenir d’enfance le plus triste.

Le seul dommage est que cela est particulièrement vrai pour cette partie de votre vie : votre engouement. En dehors de cela, vous êtes probablement désespérément confus·e et oublieux·se de l’existence de tout et de tous ceux qui vous entourent.

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4 : Vous ressentez plus de passion

Nous le savons tous. Quand on est amoureux·se, on a envie de sauter sur l’être aimé. Cette libido plus puissante est associée aux androgènes. Ce groupe d’hormones, qui comprend la testostérone, augmente votre désir de sexe.

Puis, lorsque vous sautez sous les draps, ces hormones excitantes sont soudainement libérées. Combiné à la dopamine et l’ocytocine, vous vous retrouvez bientôt dans un cycle de désir continu. Les rapports sexuels avec votre partenaire stimulent le sentiment de connexion, il n’est donc pas surprenant qu’au début, vous ayez du mal à vous détacher l’un de l’autre.

5 : Votre cerveau s’adapte

Lorsque vous êtes amoureux·se, vous avez parfois l’impression d’avoir un lien invisible avec votre amoureux·se. Comme si vous étiez constamment connectés et toujours sur la même longueur d’onde. Il y a une explication scientifique à ce sentiment d’invincibilité.

Selon la neuropsychothérapeute Trisha Stratford, les gens se sentent si connectés parce que certaines parties de leur système nerveux se synchronisent. C’est à ce moment-là que le lobe pariétal entre en jeu, donnant aux gens le sentiment qu’ils peuvent « lire » l’autre à un niveau plus profond. Ils vivent alors un moment d’unité.

Bien que le contact physique ne soit pas nécessaire pour expérimenter cette synchronisation, on dit qu’il y contribue. Tout comme le toucher peut atténuer la douleur, les câlins et les baisers peuvent faire en sorte que vos schémas cérébraux s’adaptent les uns aux autres à un certain niveau.

Lire aussi : Pourquoi craque-t-on pour le même type ?

Un cerveau amoureux peut-il aussi affecter négativement votre comportement ?

Être amoureux·se, ce n’est pas qu’un long fleuve tranquille. Cela peut avoir de nombreux effets secondaires gênants, et parfois carrément désagréables. Et ceux-ci trouvent trop souvent leur origine dans votre cerveau.

Nausées et autres désagréments

Ce tsunami d’hormones hyper-vigilantes n’apporte pas que de l’euphorie. Parmi toutes ces hormones de joie, l’adrénaline est également présente et fait réagir votre corps comme il le ferait face à un danger ou à toute autre crise. Vous pouvez avoir les mains moites, des joues rouge vif ou des tremblements dans le corps.

Certaines personnes amoureuses sont constamment nauséeuses ou perdent l’appétit. Et ces papillons dans le ventre ? Ils sont causés par le cortisol, l’hormone qui est libérée lorsque vous êtes stressé·e. Le cortisol provoque la constriction des vaisseaux sanguins de l’estomac et des intestins, d’où l’apparition des fameux papillons.

Un jugement moins bon

Bref, ce n’est pas si dramatique. Une petite nausée et un peu de nervosité font partie du jeu. Ce qui est moins innocent, c’est quand votre cœur qui s’emballe fait des ravages sur votre jugement.

Avez-vous déjà fait quelque chose de complètement fou pour impressionner votre petit·e ami·e ? Ou avez-vous déjà été si désespérément amoureux·se que vous auriez fait n’importe quoi pour l’être aimé, même si c’était irresponsable ? C’est encore ces maudites hormones dans votre cerveau.

Lorsque vous êtes amoureux·se, votre amygdale, vos cortex frontal et préfrontal s’effondrent comme un château de cartes. Ce sont les domaines responsables de vos compétences analytiques et de votre capacité à évaluer les conséquences.

L’amour est aveugle

En d’autres termes, votre rationalité est complètement balayée par les sentiments d’amour écrasants. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, mais cela peut parfois conduire à des choix et des actions imprudents. Vous réagissez de manière plus impulsive et vous prenez plus de risques. Et cela peut conduire à des idées irresponsables qui, du point de vue de votre cocon d’amour, semblent soudainement être de grands projets.

L’amour peut aussi vous rendre complètement aveugle aux défauts de la personne dont vous êtes éperdument amoureux·se. Dans ces moments-là, vous êtes tellement pris dans l’excitation de votre romance que vous êtes incapable de reconnaître les signaux d’alarme. Vous pouvez remercier votre cerveau pour ça aussi. Parce que, secrètement, nous sommes un peu dépendant·es des hormones positives qui sont libérées lorsque nous sommes amoureux·se.

L’amour est aveugle ? C’est certainement le cas. Mais heureusement, cela fait aussi de nous des êtres heureux et euphoriques. Et cela reste le meilleur sentiment qui soit.

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