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Éjaculation chez les personnes à vulve : le squirting

7 août 2024,

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Le phénomène du squirting, souvent comparé à une forme d’éjaculation pour celles avec une vulve, continue de susciter l’intérêt et le mystère dans la communauté scientifique. Ce liquide émis durant les moments de grande excitation reste partiellement inexploré.

Qu’est-ce que le squirting exactement ?

Appelée éjaculation féminine, cette expulsion sporadique de sécrétion survient au pic de l’excitation sexuelle chez les individus pourvus d’une vulve. Ce phénomène est souvent lié à une intensité de plaisir marquée, similaire à l’éjaculation observée chez ceux possédant un pénis, bien que les mécanismes soient distincts. Non toutes les personnes à vulve ne peuvent expérimenter le squirting, et ce, sans que cela ne diminue leur capacité à ressentir du plaisir ou à atteindre l’orgasme.
Le liquide émis n’est pas semblable au sperme. Il s’agit plutôt d’une substance laiteuse et claire, généralement inodore, produite par les orifices de la glande de Skene, également connue sous le nom de prostate féminine (découvrez plus ici).
Pour provoquer le squirting, une stimulation adéquate du point G est souvent nécessaire, que ce soit par les doigts, des sextoys, un pénis, ou une stimulation clitoridienne suffisante. Une pression constante et rythmée sur cette zone peut engendrer un orgasme du point G, qui peut donner la sensation de devoir uriner. Si l’on se laisse aller à ce moment, le squirting peut survenir. Cette méthode est également connue sous le nom de Kunyaza.

À quoi sert le squirting ?

Les raisons exactes pour lesquelles certaines personnes à vulve éjaculent du liquide lors de l’orgasme restent floues. Il est possible que ces sécrétions facilitent l’humidification du vagin et neutralisent son milieu acide, aidant ainsi les spermatozoïdes à survivre et se déplacer plus efficacement grâce au glucose qu’elles contiennent.
Le sujet de l’éjaculation féminine a été abordé dès la Renaissance par Realdo Colombo dans ses études sur le clitoris. Plus tard, au milieu du XXe siècle, Ernst Gräfenberg a enrichi notre compréhension de la physiologie vulvaire en identifiant le point G.
De nos jours, il est établi que le nerf pudendal somatique, qui se connecte à la vessie et à l’urètre, joue un rôle lors de l’orgasme. Les contractions musculaires pelviennes facilitent ainsi l’expulsion des sécrétions, à la manière de l’éjaculation masculine. Bien que ce soit souvent en petites quantités, certaines expériences peuvent être plus abondantes, d’où l’ancienne appellation désormais obsolète de « femme fontaine ».
Contrairement aux croyances antérieures, il est maintenant démontré que le squirting n’est pas simplement une forme d’urination. Les études actuelles confirment que bien que le liquide puisse contenir des traces d’urine, dépendant de la dernière visite aux toilettes avant le rapport, il ne s’agit pas d’urine à proprement parler. Ce phénomène est une manifestation distincte et complexe de la sexualité féminine.
Il est également de plus en plus reconnu que des phénomènes similaires peuvent se produire chez les personnes à pénis, élargissant ainsi notre compréhension de l’éjaculation et du plaisir sexuel dans son ensemble.

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