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Les tendances sexuelles à travers les siècles

24 avril 2022,

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Nous pourrions penser que le sexe torride est un nouveau phénomène. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Les gens font l’amour depuis des milliers d’années et ce n’est pas toujours le bon vieux missionnaire que l’on pratique. Des Égyptiens aux hippies de Woodstock, voici un aperçu de neuf tendances sexuelles !

Les tendances sexuelles ne sont pas une nouveauté. Chaque époque et chaque culture a ses propres coutumes. Également dans le domaine du sexe et des relations. Ces plumeaux que les adeptes de BDSM utilisent pour se chatouiller ? On l’utilisait déjà au Moyen Âge. Ce vibromasseur que vous utilisez pour des orgasmes intenses ? Rien d’inhabituel pour les femmes de l’époque victorienne, habituellement si pudiques.

Alors, que faisaient nos ancêtres ? Qu’est-ce qui les excitait, quels étaient leurs fantasmes et que pratiquons-nous encore aujourd’hui ? Ils n’étaient pas du genre prudes à faire l’amour avec les bougies éteintes, croyez-nous !

Neuf tendances sexuelles historiques

1 : Le sexe oral chez les Égyptiens

Vous savez qui aimait le sexe oral ? Eh bien, les Égyptiens. En fait, ils en étaient tellement friands que l’un de leurs mythes les plus importants tourne en partie autour de la fellation. Le dieu Osiris a été tué par son frère et coupé en morceaux. Sa soeur Iris tenta de recoller les morceaux, mais le pénis d’Osiris avait disparu. Elle fabriqua alors un pénis artificiel en argile, qu’elle suçait pour lui donner vie.

Selon certains historiens, l’enthousiasme pour le sexe oral se reflète également dans l’invention du rouge à lèvres. Les courtisanes égyptiennes peignaient leurs lèvres en rouge pour mettre en valeur leur art oral. Les lèvres peintes en rouge étaient donc un signe pour les hommes que vous étiez ouverte à la fellation.

Et même si, aujourd’hui, nous portons du rouge à lèvres rouge surtout pour nous-mêmes, nous ne pouvons pas nier que nous n’hésitons pas à en mettre un peu plus lorsque nous sommes d’humeur à faire la fête toute la nuit, n’est-ce pas ?

2 : Pas de légumes pour les Romains adeptes de fesses

Dans les cultures anciennes, on croyait fermement aux aliments aphrodisiaques. Mais s’il existe des aliments qui excitent au plus haut point, il doit aussi y avoir des aliments qui bloquent l’excitation sexuelle. Pour les Romains, c’était les légumes verts, comme la laitue. Les Romains de l’Antiquité croyaient que la laitue pouvait provoquer l’impuissance d’un homme du jour au lendemain. Ils évitaient donc la salade comme la peste. Était-ce sain ? Pas vraiment.

De plus, les Romains, comme les Grecs, étaient adeptes de sexe anal. Bien qu’il s’agisse principalement d’une affaire hétérosexuelle, en tant que forme de contraception, il était également pratiqué entre des hommes adultes et des esclaves ou des garçons âgés de seulement 16 ans. La raison ? Ainsi, les jeunes pouvaient découvrir ce qu’était le sexe et les légionnaires plus âgés pouvaient encore assouvir leurs besoins alors qu’ils combattaient les barbares dans l’armée romaine durant des années.

Faits intéressants : les relations sexuelles anales entre hommes adultes étaient taboues, car le receveur était alors réduit au niveau de la femme. Les Romains n’étaient donc pas si progressistes.

3 : Moyen Âge, chaussures pointues et porno avant la lettre

Le Moyen Âge était une période difficile pour toute bête de sexe. L’église imposait toutes sortes de règles strictes et la non-chasteté, comme le sexe homosexuel ou le sexe le dimanche, était sévèrement punie. Mais l’être humain est ingénieux et trouvait toujours de petites échappatoires pour contourner ces règles.

L’une des tendances sexuelles les plus drôles datant de la fin du Moyen Âge était en rapport avec la mode. Les hommes portaient alors des chaussures longues et pointues appelées Poulaines. Et plus la chaussure était pointue, plus le pénis était gros. Du moins, c’était l’idée. Les hommes remuaient donc ciel et terre pour obtenir les chaussures les plus pointues et prouver ainsi leur virilité.

Autre phénomène, les pièces obliques et coquines. Au XIIIe siècle, en France, par exemple, une pièce de théâtre mettait en scène un chevalier qui « faisait parler les vagins ». Le vagin n’avait rien à dire ? Alors c’est le derrière qui parlait. Les livres étaient également riches en illustrations sexuelles. Lorsqu’ils recopiaient des livres, les moines coquins dessinaient dans la marge des prêtres nus et des animaux, fruits et plantes en forme de pénis. Et vers le XVIe siècle, les rhétoriciens des Pays-Bas créèrent une littérature pornographique qui glorifiait les plaisirs du sexe, au mépris des mœurs dominantes de l’Église.

seksuele trends

4 : Des Américains puritains ? Pas vraiment !

Les puritains n’étaient pas aussi stricts qu’on ne le pense. Selon certains chiffres, une épouse puritaine sur trois était enceinte le jour de son mariage.

Par ailleurs, vous pensez peut-être que ces personnes adeptes d’un mouvement extrêmement pieux avaient des relations sexuelles en toute discrétion, mais détrompez-vous. Ils faisaient l’amour partout et les voisins ou les passants occasionnels pouvaient très souvent profiter du spectacle. Avoir des rapports sexuels dans un champ, dans une forêt, ou bien dans une grange était très courant.

La raison pour laquelle ils avaient des rapports sexuels un peu partout était parce qu’il n’y avait pas beaucoup de pièces privées dans les maisons. Les domestiques puritains, par exemple, avaient des rapports sexuels dans la cuisine pendant que d’autres domestiques cuisinaient. Le sexe n’était donc pas vraiment un sujet tabou pour eux. C’était un moyen de se reproduire, ils voyaient ceci plutôt comme une obligation envers Dieu. L’impuissance ou les mauvaises performances sexuelles étaient donc des raisons valables pour divorcer.

« Le sexe n’était qu’un moyen de se reproduire. »

5 : Faire l’amour avec une pieuvre

La culture japonaise est imprégnée de fétichismes subtils. Mais aucun fétichisme n’est aussi loufoque que les dessins traditionnels de femmes qui se font pénétrées par des pieuvres. Dans ces illustrations, les tentacules glissent sur le corps des femmes et pénètrent tous leurs orifices.

Quoi qu’il en soit, il existe une longue tradition d’art érotique au Japon. Ces illustrations explicites et détaillées ont été immensément populaires auprès des Japonais entre 1600 et 1900. Les artistes indiquaient que toute personne qui regarde ces dessins ne doit pas être prude. En effet, de nombreux pénis proéminents pénètrent des vagins ouverts dans toutes sortes de positions.

Il n’est donc pas surprenant qu’une grande partie de cet art dit Shunga ait été une source d’inspiration pour les animations pornographiques actuelles telles que le Manga et l’Anime.

6 : Des vibromasseurs victoriens sur prescription médicale

Saviez-vous que le vibromasseur existe depuis 1869 ! À l’époque, notre compagnon vibrant était destiné à servir d’appareil médical pour traiter les femmes souffrant « d’hystérie ». L’hystérie était une « maladie féminine » qui rendait les femmes instables, émotionnellement volatiles, têtues et obstinées. La cause de ces symptômes ? Les médecins de l’époque victorienne pensaient que l’utérus se promenait dans le corps de la femme comme une sorte d’animal étrange. Seuls les orgasmes apportaient un soulagement, mais comme la masturbation était considérée comme impure, ils ont mis au point autre chose.

Le vibromasseur s’est avéré être un produit commercial intéressant, car les salles d’attente étaient rapidement remplies de femmes « hystériques ». Et pendant ce temps, la liste des symptômes liés à l’hystérie s’étendait de plus en plus. À tel point qu’on prescrivait des séances de massage avec un vibromasseur aux femmes souffrant de douleurs au gros orteil. Plus tard, le psychanalyste Freud a avancé la théorie selon laquelle la femme hystérique était sexuellement frustrée. Ce n’est pas une mauvaise idée, à une époque où les femmes avaient l’habitude de refouler leurs pulsions et leurs désirs, sous peine de dépasser les normes de décence.

Aujourd’hui, de nombreuses femmes ont un compagnon vibrant dans leur table de chevet. Du dispositif médical au sex toy sexy, il y a tout un monde !

7 : Les relations libres chez les hippies

Après la seconde moitié du vingtième siècle, la moralité sexuelle est devenue beaucoup plus libre. L’influence de l’église décline, une deuxième vague féministe émerge et la révolution sexuelle éclate. Sous l’influence des flower children, la nudité devient monnaie courante. Les gens dansent nus à Woodstock, ont des relations libres et expérimentent le sexe avec différents partenaires.

La monogamie ? C’était une des tendances sexuelles démodées des années 50 qui sentait la poudre à canon. Les années 60 et surtout les années 70 étaient une époque où l’amour libre régnait en maître, où les gens faisaient l’amour et faisaient tout ce que Dieu avait interdit. Comme aller vivre dans des communes où tout le monde partageait joyeusement leur lit. C’est le début des sex-clubs et des échanges de partenaires, bien qu’en ces années libres, le terme « partenaire » n’existait pas. Un engagement émotionnel sans monogamie sexuelle, c’était le but ultime.

« La monogamie ? C’était une des tendances sexuelles démodées des années 50 qui sentait la poudre à canon. »

8 : La fessée dans les années 90

Le BDSM était une des tendances sexuelles populaires parmi les adeptes du kinky sex bien avant les Cinquante nuances de Grey. En fait, le jeu de la soumission, de la domination et du bondage existe depuis la nuit des temps. La déesse mésopotamienne de la fertilité, Inanna, par exemple, était excitée par la flagellation de ses sujets. Les Romains avaient une tombe dans laquelle les femmes se battaient avec des fouets pour honorer Bacchus, le dieu du vin, de la fertilité et de l’extase. Le Kama Sutra contient des histoires sur l’art de se donner des fessées et de se mordiller mutuellement le corps. D’ailleurs, le marquis de Sade a écrit un article assez torride sur le sadomasochisme au 18e siècle.

Jusqu’à présent, rien de nouveau sous le soleil. Mais le BDSM est resté un peu en retrait pendant toutes ces années. C’était étrange et légèrement pervers sur les bords si une personne avouait aimer cela. Jusqu’aux glorieuses années 90. Des magazines aux émissions de télévision et aux défilés de mode : Le BDSM était la toute nouvelle tendance et est soudainement devenu un courant dominant. Madonna a donné le coup de grâce à cette tendance : dans ses clips vidéo et dans son livre Erotica, elle a joué sans vergogne les dominatrices et a même demandé à ses danseuses de se taper les fesses avec des fouets.

9 : Le sexe à distance pendant une pandémie

Si quelque chose a donné un coup de pouce au sexe à distance, c’est bien la pandémie. Pendant deux ans, les gens ont dû imaginer des méthodes créatives pour avoir des relations intimes. Ce n’est pas du tout surprenant que le sexe par zoom, les photos de nu et les sextos aient soudainement explosé.

Si vous n’étiez pas dans en couple à cette période, la distanciation sociale était une torture. Le petit avantage ? Vous aviez la possibilité de découvrir encore plus votre corps et de vous masturber sans retenue en utilisant les nouveaux jouets sexuels. Le porno en réalité virtuelle a également grimpé en flèche, tout comme la masturbation consciente en période de stress.

Car oui, la pandémie n’était pas un moment facile. Mais heureusement que nous pouvons désormais se prendre dans les bras et faire l’amour en toute liberté. Et qui sait, peut-être que l’été 2022 sera sexuellement torride. Nous avons hâte !

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