Et si tout commençait par un regard échangé sur une piste de danse ? Cette histoire érotique vous entraîne dans une nuit où le rythme mène au plaisir.
Un bal de swing à l’ancienne
Il faisait lourd ce soir-là. L’air d’été s’attardait dans les rues, collant aux peaux et éveillant les sens. Mathias n’était pas sûr de vouloir y aller. Un bal swing, seul, un samedi soir ? Déjà qu’il avait du mal à se rendre aux cours du mardi soir. L’idée lui semblait un peu étrange. Mais il avait besoin de se changer les idées et de sortir un peu de sa zone de confort. Et puis c’était la fête de la musique après tout.
Il enfila une chemise blanche, légèrement ouverte sur le torse, et un pantalon noir bien coupé. Cela lui donnait une élégance dandy qu’il aimait bien. Il prit son vélo et pédala vers la grande halle industrielle transformée en salle de danse. Dehors, des gens fumaient en riant. À l’intérieur, les cuivres résonnaient déjà.
Quand il entra, il fut happé par la musique. Un big band jouait un vieux standard de jazz. Les robes virevoltaient, les chaussures claquaient sur le parquet ciré. Il regarda autour de lui, un peu intimidé. C’est alors qu’il le vit.
Un regard qui accroche
Un homme, accoudé au bar, l’observait. Grand, élégant, un peu rétro lui aussi. Sa veste crème bien cintrée et ses cheveux bruns coiffés avec soin. Mais c’était surtout son regard. Intense. Sûr. Une étincelle qui disait : je t’ai vu.
Mathias détourna les yeux, puis les reposa sur lui quelques secondes plus tard. L’homme sourit, leva son verre légèrement. Mathias sentit une chaleur monter dans son ventre.
Quelques minutes plus tard, il était juste à côté de lui. Comme aimanté.
« Première fois ici ? demanda l’inconnu avec une voix grave, douce.
— Oui. Je découvre.
—Tu danses ?
— Pas très bien.
— Je peux t’apprendre, si tu veux. Je m’appelle Léo. »
Le contact de leurs mains déclencha une décharge. Ils s’avancèrent vers la piste.
Le langage du corps
Léo guida Mathias avec assurance. Pas à pas, il lui enseigna les mouvements, le rythme, les impulsions. Mais très vite, il ne s’agissait plus seulement de technique. Chaque mouvement rapprochait leurs corps. Leurs mains s’attardaient. Leurs regards se cherchaient, se trouvaient.
Les pas s’enchaînaient, puis ralentissaient. Léo fit tourner Mathias, le ramena contre lui, plus proche encore. Cette sensation de frôlement était simplement exquise. Et ce moment tout droit sorti d’un film.
Le monde autour semblait disparaître. Il ne restait que le rythme, le frottement de leurs torses, l’envie qui montait. Un morceau plus lent démarra. Léo posa une main au bas du dos de Mathias, le regarda droit dans les yeux.
« Tu veux sortir prendre l’air ? » Mathias hocha la tête, incapable de parler. Son cœur battait fort. Ils quittèrent la piste, prirent la direction de la sortie.
L’air brûlant de la nuit
Dehors, le silence semblait les envelopper. Une chaleur douce flottait dans l’air, presque moite. Léo alluma une cigarette, tendit une bouffée à Mathias. Leurs doigts se frôlèrent à nouveau. Puis Léo se pencha et l’embrassa. C’était doux, mais sûr. Mathias répondit sans réfléchir. Le baiser s’approfondit, leurs langues se cherchèrent, se trouvèrent. Les corps se collèrent.
Léo murmura : « Tu veux venir chez moi ? »
Mathias acquiesça. Ils marchèrent vite, un peu nerveux, silencieux. Les rues semblaient vides. Arrivés chez Léo, ils montèrent à l’étage. Leurs talonnettes tiquetaient sur les vieilles marches en bois de cet immeuble typiquement parisien. La porte se referma doucement derrière eux.
Une tension qui explose
À peine la porte refermée, leurs bouches se retrouvèrent. Mathias se laissa guider jusqu’au canapé. Léo enleva sa veste, sa chemise. Son torse nu brillait légèrement sous la lumière tamisée. Mathias glissa ses doigts sur cette peau chaude. Il l’embrassa dans le cou, sur les clavicules. Léo le repoussa doucement contre les coussins et défit lentement ses boutons.
« Laisse-moi faire. »
Il s’agenouilla, ôta le pantalon de Mathias, puis son boxer. Son regard, planté dans le sien, était intense. Il effleura la verge tendue du bout des doigts, puis y posa ses lèvres. Mathias gémit doucement. La bouche de Léo était chaude, précise, sensuelle. Il alternait caresses lentes et suçons plus fermes. Mathias perdit peu à peu tout contrôle. Il s’abandonna totalement à cette bouche délicieuse.
Corps à corps sensuel
Puis Léo se releva et l’embrassa avec fougue. Il le prit par la main, l’entraîna vers la chambre. Ils tombèrent sur le lit, riant, haletants. Léo se plaça entre ses jambes, son sexe frottant contre le sien. Mathias le caressa avec intensité. Il voulait sentir sa peau partout, goûter chaque frisson. Après l’avoir fait basculer sur le dos, il descendit doucement, embrassant sa poitrine, son ventre, puis son sexe dur. Il le prit en bouche, lentement, délicatement, savourant chaque mouvement.
Léo grogna de plaisir, le dos cambré. Puis il le fit remonter et murmura : « Je veux être en toi. »
Mathias n’hésita pas. Il acquiesça, tendu de désir. Léo se glissa entre ses jambes, lubrifiant soigneusement ses doigts. Il le prépara en douceur, avec une patience exquise.
Le plaisir partagé
Quand Léo entra en lui, Mathias ferma les yeux. La sensation de cette chaleur, cette lente pénétration, lui arracha un soupir profond. Léo se mit à bouger, lentement d’abord, puis plus fermement. Leurs souffles s’accéléraient, leurs corps se cherchaient avec urgence.
Mathias attrapa les hanches de Léo, l’attira plus près encore. Leurs gémissements se mêlaient. Chaque coup de reins faisait vibrer tout son corps. Léo accéléra, puis ralentit, jouant avec le rythme, avec le plaisir. Leurs regards ne se quittaient plus.
Mathias sentit l’orgasme monter. Fort, brûlant, irrésistible. Avec un cri étouffé, il jouit entre leurs corps. Léo suivit peu après, dans un râle guttural, son plaisir vibrant jusque dans ses doigts.
Ralentir, savourer
Ils restèrent allongés l’un contre l’autre, silencieux. La chaleur de leurs corps mêlés, le souffle encore court. Léo caressait doucement la hanche de Mathias. Celui-ci ferma les yeux, un sourire flottant sur les lèvres. Ils n’échangèrent pas tout de suite de mots. Ce n’était pas nécessaire.
Après quelques minutes, Léo murmura : « On forme un très bon duo… sur la piste comme ailleurs. »
Mathias rit doucement. « Tu danses aussi bien que tu ba… enfin, tu vois. »
Léo embrassa son épaule. Ils se levèrent pour aller boire un verre d’eau, nus, complices, paisibles.
Ce soir-là, Mathias n’avait pas cherché l’amour. Il voulait juste danser. Mais il avait trouvé bien plus. Une alchimie inattendue. Une nuit charnelle, élégante, et tendre. Une histoire érotique née d’un swing bien placé, d’un regard insistant, et de corps qui se comprennent.
Et vous, jusqu’où iriez-vous avec un inconnu après une danse bien menée ? Retrouvez plus d’histoires érotiques et d’inspiration sur Adam et Eve.