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Deux paires de jambes entremêlées sont photographiées sur un canapé moutarde. Les deux personnes vivent une histoire érotique palpitante.
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Histoire érotique : l’appartement étudiant

19 novembre 2024,

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Dans cette histoire érotique, Noémie se remémore des moments excitants passé dans son studio d’étudiante avec Romain, son ancien flirt. Mais que pourrait réserver l’avenir ?

Une balade à vélo

Le vent est glacial et d’une main, je tiens le col de mon manteau fermé, tandis que je zigzague entre les voitures à vélo. Normalement, je prends la voiture. Mais comme je sais qu’il y a des bouchons monstres le vendredi soir, j’ai opté pour le vélo.

Au feu rouge, je lève les yeux et tombe sur mon ancien immeuble. Je souris en regardant l’appartement au-dessus du supermarché à ma droite. Là, à côté d’une publicité pour une soupe au chou-fleur, se trouvait mon ancien appartement d’étudiant. Soudain, je pense à Romain, mon ex petit ami.

Visite de mon studio

La sonnette retentit. Nous sommes en 2006, je vis seule depuis quelques années et mon appartement est en désordre. Je n’attendais pas de visite mais peu importe, car je sais exactement qui est à la porte : le garçon avec qui je flirte depuis tant d’années. Bien qu’il me donne des frissons, j’essaie de paraître calme. Je marche nonchalamment, en jogging et pieds nus, vers la porte.

Il ne nous faut pas une minute pour nous retrouver nus au lit après l’avoir laissé entrer. Sans un mot, il me pousse en arrière et se jette sur moi avec l’enthousiasme d’un jeune de vingt ans. Ses mains glissent sur mes seins tandis que son sexe s’enfonce en moi. Préliminaires ? Les vingt minutes qu’il a passées à venir chez moi étaient déjà suffisantes.

Je le veux, et vite. Sa bouche me dévore de baisers affamés et j’entends le tiroir de ma table de nuit s’ouvrir. Il attrape le vibromasseur qui s’y trouve et s’allonge à côté de moi. Le vibro glisse taquin sur mes lèvres intimes tandis que je gémis pour qu’il arrête de me faire languir. Il me regarde, porte le gode à sa bouche et le lèche pour bien le lubrifier avec sa salive. Je fonds.

Poussant un profond soupir lorsqu’il l’insère enfin en moi, je sens les vibrations de plus en plus profondément. Avec un sourire malin, il enclenche le mode que je qualifierais de « j’en peux plus », tandis que je stimule moi-même mon clitoris. Je jouis intensément et il n’a besoin que de très peu pour atteindre son propre orgasme. En fait, je n’ai presque pas besoin de le toucher.

Des souvenirs pleins la tête

Tandis que je resserre mon écharpe, mon regard se porte sur la porte d’entrée de mon ancien appartement. À côté d’une vingtaine de sonnettes et de boîtes aux lettres, je vois le couloir menant à la cave.

D’autres souvenirs me reviennent.

« Je ne peux pas rester longtemps », dis-je en l’attirant à moi et en l’embrassant. Je sens son érection à travers son pantalon. Il jette un coup d’œil à travers la grande fenêtre du hall et veut monter les escaliers, mais je dis : « Allons par ici. »

Il me regarde surpris, mais me suit. J’ouvre la porte de la cave et plisse les yeux dans l’obscurité.

« Qu’est-ce qu’on fait ici ? demande-t-il.
— Il y a ma colocataire en haut, réponds-je, donc nous ne pouvons pas y aller.
— Pas vraiment romantique, ici, » répond-il.

Il regarde autour de lui. Je ris et ouvre les bras. La porte est entrouverte et je ne vois qu’une partie de son visage. Il respire fort et m’embrasse profondément. Les yeux fermés, je lui rends son baiser en me serrant contre lui aussi étroitement que possible. Je sens son parfum familier, ses mains masser mes fesses et son excitation grandir. Mais aujourd’hui, je ne veux que ça. Des baisers interminables.

C’est plus intime que jamais : la façon dont je tiens son visage, sa respiration sur ma peau, les papillons dans mon ventre. Étonnée, je sens des papillons… Il ne faut pas longtemps avant que je dise : « Je dois retourner auprès de ma colocataire. On se voit bientôt ? »

Une reconnexion

Le feu passe au vert et je reprends mon vélo. Entre-temps, il s’est mis à pleuvoir. Encore ça. Je repense à la dernière fois que je l’ai vu.
Il a vieilli et a des rides autour des yeux quand il rit. Mais à part cela, il est toujours ce garçon adolescent que j’ai connu il y a quinze ans. Il est toujours aussi avide, involontairement sexy et enthousiaste. Quand il m’embrasse, je ressens à nouveau combien nos corps s’accordent bien. Sa main s’ajuste parfaitement aux parties les plus importantes de mon corps et il est légèrement plus grand que moi. Habilement, il me caresse jusqu’à l’extase, alors que je me tiens dos à lui, puis me pousse contre l’îlot de cuisine.

Il est toujours aussi taquin. Il me pénètre légèrement, se retire, recommence puis ne tarde pas à me prendre avec force. Cela dure à peine quelques minutes. En secret, je ris, cela non plus n’a pas changé. Mais cela m’est égal. Nous partageons une si longue histoire, de nos débuts maladroits à des escapades sur le toit de mon appartement étudiant, et je réalise avec un choc qu’il occupe toujours une place spéciale dans mon cœur.

Un texto, ça ne coute rien…

En rentrant chez moi, je retire mes gants et les jette sur les escaliers. Immédiatement après, je sors mon téléphone de mon sac et envoie un message : Je viens de passer devant mon ancien appartement et j’ai pensé à toi.

Il répond immédiatement : C’était une époque formidable. J’y pense encore souvent 😉

Je ressens instantanément les papillons dans mon ventre. Je n’hésite pas en répondant : Peut-être devrions-nous organiser une réunion. Juste toi et moi. Cela fait déjà cinq ans.

Sa réponse est révélatrice : Je suis libre demain soir. À demain. X.

Avec un sourire radieux et mon Satisfyer, je plonge dans le bain. Pour me réchauffer.

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