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Une personne se tient le cou, dans l'obscurité, avec des liens BDSM attachés aux poignets. Elle semble ressentir du plaisir.

BDSM pour débutant·es : toutes les règles

26 juillet 2019,

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Que vous soyez curieux·se ou débutant·e, cet article vous propose de découvrir en toute sécurité les bases du BDSM, pour pimenter votre vie intime tout en respectant les limites de chacun·e.

Le BDSM, qu’est-ce que c’est ?

Définition du BDSM

Commençons par le commencement. BDSM, c’est l’acronyme de Bondage, Discipline, Dominance, Soumission, Sadisme et Masochisme. Derrière ces termes se cache un univers fascinant où le pouvoir et les stimuli sont explorés, souvent dans un contexte sexuel. Le BDSM est bien plus qu’une simple esthétique. Derrière ces pratiques se cachent des dynamiques de pouvoir et de plaisir qui peuvent transformer les relations, en offrant un terrain de jeu unique pour explorer des sensations variées.

Le jargon BDSM

Le monde du BDSM possède son propre lexique. Pour vous familiariser avec ces pratiques, voici un glossaire des termes les plus importants à connaître :
  • Servitude : le fait de ligoter votre partenaire ou d’être ligoté volontairement.
  • Bondage : ligotage volontaire pour limiter les mouvements de votre partenaire.
  • Discipline : utilisation de punitions pour instaurer des règles et renforcer la dynamique de pouvoir.
  • Domination : la personne dominante exerce un contrôle sur le/la soumis·e.
  • Soumission : se soumettre volontairement à l’autorité d’un·e dominant·e.
  • Sadisme : procurer ou apprécier des stimuli douloureux dans un cadre consensuel.
  • Masochisme : recevoir de la douleur et en tirer du plaisir.
Vous rencontrez aussi des termes comme Dom (dominant·e) et soumis·e, mais aussi Switch, pour désigner une personne qui alterne entre les deux rôles.

Comment pratiquer le BDSM ?

BDSM dans la chambre

Contrairement à certaines idées reçues, le BDSM n’a pas besoin d’être extrême pour être excitant. Beaucoup de couples pratiquent sans le savoir un BDSM soft, qui inclut des gestes comme un ordre murmuré, une légère retenue ou encore un coup de reins ferme. Cela peut sembler anodin, mais ces petits jeux de pouvoir font déjà partie de l’univers BDSM.

Comment gérer la douleur en toute sécurité ?

Dans le BDSM, la sécurité est primordiale. La règle d’or est la méthode SSC : Sécurisé, Sain, Consensuel. Cela signifie que tout doit se faire dans des conditions sécurisées, avec un esprit clair et un consentement explicite de toutes les parties.
  • Sécurisé : Anticipez les risques et minimisez-les. Si vous pratiquez le bondage, gardez une paire de ciseaux à proximité pour libérer rapidement votre partenaire en cas de besoin.
  • Sain : Évitez toute substance intoxicante qui pourrait altérer votre jugement.
  • Consensuel : Tous les participants doivent être d’accord sur les pratiques, et cela inclut le respect des mots d’arrêt et des limites établies.
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Choisir un safeword ou mot d’arrêt

L’un des éléments clés pour garantir la sécurité dans le BDSM est le mot d’arrêt. Ce mot permet au·à la soumis·e de stopper immédiatement le jeu s’il ou elle se sent inconfortable. Pour que cela fonctionne, le mot doit être facilement reconnaissable et sans ambiguïté. Quelques idées :
  • Une couleur (rouge, bleu…)
  • Un aliment (banane, brocoli…)
  • Un objet courant (chaise, lampe…)
Il est essentiel que les deux partenaires respectent ce mot. Lorsqu’il est prononcé, le jeu s’arrête sans question.

Conseils BDSM pour les débutant·es

bdsm

LE ‘B’ DE BONDAGE

La servitude signifie que vous attachez votre partenaire de telle sorte que sa liberté de mouvement soit limitée. Ainsi, par exemple, elle ne peut pas utiliser ses mains ou il ne peut pas quitter la chambre. La forme la plus connue et la plus courante est bien sûr les menottes bdsm (en fourrure ou non). Mais les plus avancés utilisent des cordes bdsm de toutes formes et de toutes tailles.

Bondage avec des vêtements

Par exemple, attachez les mains avec un haut, utilisez vos collants pour nouer les mains au lit… Mais avec un soutien-gorge ou une cravate, vous pouvez aussi montrer vos talents de noueur. Mais attention à ne pas trop serrer le nœud, les vêtements (surtout les collants) peuvent être très difficiles à défaire. Et il serait dommage de devoir découper vos habits préférés.

Bondage avec des menottes

Là aussi, il y a plusieurs variantes : en fourrure ou en cuir. Avec des menottes ou avec un système de clic sécurisé. La version adulte ou la version jouet de vos enfants. Les choix abondent. Quel que soit votre projet d’utiliser des menottes, assurez-vous de pouvoir libérer votre partenaire rapidement si nécessaire. Mettez donc cette clé dans un endroit clairement convenu.

Bondage avec du tissu

Par exemple, avec une serviette de toilette qui traîne dans votre chambre ou avec vos collants. L’avantage du tissu par rapport à la corde est qu’il est souvent plus souple. La soie ou le velours conviennent donc mieux aux chats qui doivent être manipulés avec des gants. Il n’est pas nécessaire d’aller au marché pour trouver le tissu adéquat. Pourquoi utiliser un bandeau uniquement pour priver quelqu’un de la vue ? Il est également idéal pour attacher votre partenaire.

Bondage avec une corde

Par exemple, la corde à laquelle vous accrochez votre linge, mais aussi la corde que vous trouvez dans les magasins spécialisés. De nos jours, dans la plupart des boutiques érotiques, vous pouvez acheter des « cordes de lit » au mètre. Et bien sûr, vous n’avez pas à vous soucier d’un mètre de plus ou de moins. Rien n’est plus frustrant que de ne pas pouvoir finir son nœud au moment de vérité parce qu’on n’a pas assez de corde. Même la corde du magasin de mercerie du coin peut convenir. Mais ils ne seront probablement pas en mesure de vous donner les meilleurs conseils. Vous trouverez ici des conseils sur la corde et surtout sur les nœuds. Quelle que soit l’option choisie, surveillez les possibilités d’évasion. Gardez donc les ciseaux ou les clés à portée de main. Attacher les choses est bien, mais appeler une ambulance dans la panique ne l’est pas. La sécurité d’abord. Achetez des articles de bondage dès maintenant

Caressez doucement votre partenaire

Vous pouvez le faire avec vos mains, mais aussi avec un plumeau, une brosse à cheveux ou quelque chose de similaire. Laissez libre cours à votre imagination et entraînez dans votre lit tout ce qui peut vous donner une sensation agréable.

Bandez les yeux de votre partenaire

Les stimuli sont souvent plus intenses lorsqu’il/elle ne peut pas voir, précisément parce qu’ils sont inattendus. De plus, la tension est plus forte parce qu’il ou elle ne sait pas ce qui va suivre. Profitez-en et augmentez la tension.

Offrez un massage érotique à votre partenaire

Lorsqu’il n’a pas le choix, c’est le moment idéal pour choyer votre partenaire sans vous oublier. Car quoi de plus agréable que de toucher sans retenue son partenaire ? Partout. Malaxez, caressez et laissez votre partenaire en profiter pleinement. Un bon conseil est une bougie de massage, en vente dans la plupart des boutiques érotiques. Après quinze minutes, vous pouvez utiliser la cire de bougie comme huile de massage chaude. Surtout si votre partenaire ne le sait pas et pense que vous utilisez de la vraie cire de bougie, ce sera une agréable surprise.

N’oubliez pas de le/la narguer

Un massage érotique, c’est génial. Mais un massage érotique au cours duquel vous êtes stimulé et amené au bord de l’éjaculation est encore mieux. D’autant plus que la personne qui est attachée ne peut rien faire d’autre que se soumettre. Il ou elle ne peut pas le terminer lui-même. Non, ce partenaire doit attendre que l’autre personne lui fasse enfin jouir. De cette façon, la tension est tellement élevée que la libération ne fait qu’augmenter. Un tel jeu de taquinerie est la garantie d’un orgasme foudroyant.

Donnez à votre partenaire de la nourriture ou une boisson

Il peut être très sensuel de se faire nourrir ou lécher en étant attaché. Les petits morceaux de fruits ou de chocolat s’y prêtent bien. Mais un verre de vin pétillant peut aussi être très érotique. Note : soyez modéré avec l’alcool !

Faire un spectacle

Celui qui est attaché ne peut pas vous toucher. Cela n’est possible que si vous donnez à votre partenaire la possibilité de le faire. Alors, rendez le fou en lui offrant un spectacle érotique devant ses yeux (mais hors de sa portée). Faites tout ce que vous savez qui le fera exploser et ne voulez rien d’autre que vous toucher. Le strip-tease et la masturbation sont recommandés. Seulement quand vous le voulez, laissez votre partenaire vous toucher ou le soulager.

Procurez-vous un jouet sexuel

Pour les plus expérimentés : maintenant que votre partenaire est attaché, vous pouvez aussi vous mettre au travail avec des jouets sexuels. Et ils sont de toutes formes et de toutes tailles. Commencez par de bons jouets, comme une bougie de massage, une huile de massage stimulante, une plume ou de la poudre corporelle comestible (à lécher) ou de la peinture corporelle. Si vous aimez ça, vous pouvez aussi vous procurer un vibromasseur. Vous pouvez en faire de belles choses lorsque votre partenaire est attaché. Surtout quand on le combine avec un jeu de taquinerie. Mais attention : avec un vibromasseur, ça peut aller très vite. Achetez un vibromasseur dès maintenant

Faites une promesse érotique à votre partenaire

Une fois que votre partenaire est attaché, vous avez le pouvoir. Et il est normal d’utiliser un peu ce pouvoir. Par exemple, faites-lui promettre de vous réveiller le lendemain matin ou de faire la vaisselle à poil demain. Si vous voulez vraiment jouer la sécurité, donnez à votre partenaire une mission qu’il peut exécuter immédiatement. Comme raconter un fantasme, vendre des paroles cochonnes ou supplier pour quelque chose. Ce n’est que lorsque votre partenaire aura fait cela de manière satisfaisante qu’il ou elle sera libéré(e). N’oubliez pas d’être assez strict. Un petit défi fait partie de l’accord.

Si votre partenaire est ouvert à cette idée : ajoutez des stimuli

C’est pourquoi le bondage est compatible avec le BDSM : parce qu’il peut être parfaitement combiné avec la douleur. Quelqu’un qui est attaché, ne peut pas résister et doit se rendre à son partenaire et à ce qu’il fait. Cela peut être n’importe quoi, du fouet aux pinces à tétons en passant par de (légers) chocs électriques. Cette dernière n’est d’ailleurs pas nécessaire : l’esclavage en tant que tel n’a rien à voir avec la douleur. Vous pouvez le combiner, mais vous n’êtes pas obligé. Faites ce que vous aimez et appréciez. Pour les personnes qui sont rebutées par les éventuels risques de sécurité liés à l’esclavage ou qui trouvent simplement que c’est un trop grand pas, il existe une alternative totalement sans risque : l’esclavage verbal. Cela implique qu’un partenaire ordonne à l’autre de cesser d’utiliser certaines parties du corps. Alors : « A partir de maintenant, ne bouge plus tes mains. Gardez-les au-dessus de ta tête. Ou encore : « Accroche-toi aux barreaux du lit. Ne te détaches pas avant que je te le dise. » Par rapport aux cordes que nous venons de voir, cela peut sembler être du bdsm soft. Mais essayez-le et vous verrez que cela peut être très excitant. D’autant plus qu’aucune préparation n’est nécessaire ; la servitude verbale peut se faire à tout moment. Cela la rend plus spontanée et inattendue. D

LE ‘D’ DE DISCIPLINE

Le bondage verbal est très proche du D du BDSM : la discipline. La discipline, c’est l’enseignement des bonnes manières. Et bien sûr, cela va souvent de pair avec la punition. Un vrai châtiment ou un simulacre de châtiment. Il va sans dire que la discipline est également liée à l’autre « D » du BDSM : la domination. C’est le dom qui détermine les règles et qui, en cas de désobéissance, peut imposer une sanction. L’intention de la discipline est de contrôler le comportement du partenaire. En exerçant une pression psychologique, en infligeant une punition ou en donnant une récompense. Voici quelques idées :

Les commandes possibles :

  • Déshabille-toi. Lentement.
  • Joue avec toi-même, mais ne jouis pas.
  • Attends-moi à la maison, nue.
  • Fais-moi couler un bain chaud.
  • Suce-moi.
  • Fermes tes yeux.

Les punitions possibles :

  • Suce-moi.
  • Fais le ménage. Nu·e.
  • Trois claques sur les fesses.
  • Trois coups sur les fesses.
  • Pas de sexe pendant une semaine.
  • Du sexe tous les jours pendant une semaine.

Les récompenses possibles :

  • Du sexe tous les jours pendant une semaine.
  • Un baiser avec la langue.
  • Un compliment.
  • Une tarte aux fraises.
  • Un massage.
  • Un orgasme.
Comme vous pouvez le constater, la discipline n’est pas forcément loin de nous non plus. En fait, je pense que beaucoup de gens ordonnent régulièrement à leur partenaire de faire quelque chose ou autre au lit, avec ou sans conséquences. Bien sûr, on peut aller beaucoup plus loin dans ce domaine, surtout si on le combine avec le sadomasochisme. Il va sans dire que nous parlons alors de sanctions complètement différentes. DS

LE « D » DE DOMINATION ET LE « S » DE SOUMISSION.

Nous allons traiter ces deux lettres de BDSM ensemble, car on ne peut presque pas s’en empêcher. Si un partenaire est dominant, l’autre doit être soumis. Sinon, vous risquez davantage de vous disputer que d’avoir des rapports sexuels.

Qu’est-ce qu’un dom ?

Le dom est le partenaire qui dirige le soumis (désormais appelé sub) dans le jeu sexuel. Le dom tire son plaisir ou son excitation sexuelle de sa domination sur le sub. Il décide de ce qui se passe et donne les ordres. Cela ne signifie pas que le soumis est le seul à subir des choses. Il se peut aussi que le dom ordonne au sub de le fouetter. La domination est principalement une question d’autorité, et c’est toujours le dom qui l’exerce. Le lien avec la discipline est donc très clair : le dom est celui qui discipline, le sub est celui qui est soumis à la discipline.

Qu’est-ce qu’un sub ?

Un sub n’est pas seulement quelqu’un qui subit une domination, c’est quelqu’un qui veut être dominé et contrôlé. Le soumis prend du plaisir à être dominé, tout comme le dom prend du plaisir à dominer. Bien sûr, cela met le sub dans une position extrêmement vulnérable. Il ou elle doit donc s’assurer qu’on peut lui faire confiance à cent pour cent. C’est pourquoi il est si important de travailler avec un mot d’arrêt : de cette façon, le dom sait jusqu’où il peut aller et il ne nuira pas à la confiance du soumis. Lorsque vous choisissez le bdsm léger, il est tout à fait possible que vous alterniez les rôles de dom et de sub. Aujourd’hui sub, demain dom. Avec les gens qui s’aventurent dans le BDSM plus dur, on le voit moins : quelqu’un est toujours sub ou dom. Il y a une grande différence entre jouer au muet ou au soumis (pour pimenter votre vie sexuelle) et être muet ou soumis. Dominance et soumission, aussi dans votre chambre ? Lors de chaque séance d’amour, vous avez généralement un partenaire plus actif (dominant) et plus passif (soumis). C’est ce qui le rend si passionnant. Il y a différentes façons d’être dominant au lit, certaines plus impressionnantes que d’autres. Par exemple :

Commandez votre partenaire

Réprimandez-le/la s’il ou elle n’est pas obéissant. S’il ou elle va vraiment trop loin, la punition est de rigueur. Puisque vous êtes le dom, votre partenaire doit vous écouter. Et ceux qui ne veulent pas écouter, doivent sentir.

Attachez votre partenaire

Ne le détachez pas tant que vous n’en aurez pas décidé autrement. Votre partenaire n’a pas son mot à dire, même s’il vous lance un regard de chien battu. Achetez des articles de bondage dès maintenant

Donnez à votre partenaire des stimuli (légers)

Vous choisissez quels stimuli et pour combien de temps. Est-ce qu’il ou elle aime les fouets fins et souples ? Alors choisissez un gros fouets épais. Et si votre partenaire le supporte de manière satisfaisante, peut-être que vous pourrez utiliser le fouet flexible comme récompense. Peut-être. Achetez des fouets

Soyez également physiquement dominant

Écartez ses jambes vous-même et utilisez une certaine force. Tirez sa tête en arrière par les cheveux. Cela ne doit pas forcément faire mal, mais cela permet de savoir clairement qui est aux commandes. Vous êtes aux commandes.

Soyez dominant verbalement

Veillez à ce que non seulement votre langage corporel soit dominant, mais aussi votre utilisation du langage. Donc pas de « s’il te plaît » ou « si tu veux ». Non, un ordre est un ordre et cela n’en sera pas autrement, pas même par votre utilisation des mots.

Dirty talk

N’hésitez pas à dire des mots rabaissants ou des jurons. Vous êtes désormais un expert en « dirty talk » !

Vous êtes le boss

Ne vous avisez pas de demander la permission. Faites ce que vous avez prévu, et attachez-le sans demander. Vous décidez quand les ébats amoureux commencent et se terminent. Votre partenaire se contente-t-il de cuisiner ou a-t-il une réunion importante dans cinq minutes ? Dommage. Votre partenaire veut venir mais vous avez déjà eu votre dose ? Il ou elle a alors beaucoup de chance si vous le ou la laissez avoir un autre orgasme. Mais n’en faites pas une habitude. Respectez toujours le mot d’ordre. Toujours. La confiance entre les deux partenaires est maintenue ou diminuée en fonction de cela. Comme vous pouvez le voir, la domination ne doit pas nécessairement s’accompagner de douleur ou de sadisme. C’est possible, mais ce n’est certainement pas une obligation. Il y a aussi des doms qui choisissent d’affirmer leur domination d’une autre manière sans devenir sadiques. Tout dépend de ce qui vous attire, vous et votre partenaire. SM

Le ‘S’ DE SADISME ET LE ‘M’ DE MASOCHISME

Nous sommes enfin arrivés à SM ! Beaucoup de gens confondent le BDSM avec le SM, mais comme vous l’avez lu jusqu’à présent, le BDSM peut consister en bien plus. Le sadisme est synonyme d’infliction délibérée de la douleur, le masochisme de la douleur volontaire et avide de la subir. Les sadomasochistes éprouvent donc du plaisir à infliger ou à subir des douleurs. Cette douleur n’est pas seulement physique, elle se présente sous différentes formes :

La douleur physique :

  • En frappant.
  • En coupant.
  • En pinçant.
  • En serrant.

La douleur mentale :

  • En insultant.
  • En ignorant.
  • En suscitant la jalousie.

Combinaison de la douleur physique et mentale :

  • Faire en sorte que le soumis accomplisse des actes sexuels dénigrants.
  • Humilier le soumis en public, le battre…
  • Faire faire au soumis des choses contre son gré.
Si vous n’avez pas encore fait l’expérience du sadisme, il est conseillé de tester d’abord sur vous-même les choses que vous voulez faire avec votre soumis. Ainsi, vous saurez à quel point quelque chose fait mal et jusqu’où vous pouvez aller.

Qui ne veut pas écouter, doit sentir

Avec le sadomasochisme, tout est possible. Enfermez votre partenaire, mordez-le ou battez-le. Tout est possible, si vous avez donné votre accord. La fessée, par exemple, est populaire. Donner une fessée, c’est frapper. Autrefois, il était principalement destiné à la fessée, mais aujourd’hui, la plupart des gens connaissent d’autres zones qui peuvent être très stimulantes lorsqu’on leur donne la fessée. Il existe différentes formes de fessée : à main nue ou avec un objet pour des sensations supplémentaires. Ensuite, il y a la fessée comme simples préliminaires ou pendant le sexe lui-même.

Quelques conseils pour la fessée

Si vous donnez une fessée pour la première fois, gardez ces conseils en tête :
  • Choisissez une position confortable : La levrette est idéale pour débuter. Assurez-vous que les coups sont bien perçus, pas la position.
  • Allez-y progressivement : Commencez doucement et augmentez l’intensité selon les réactions de votre partenaire. Écartez légèrement les doigts pour des coups moins violents.
  • Utilisez votre main au début : Cela vous aide à sentir la réaction du corps et à mieux contrôler la force.
  • Réchauffez la peau : Si vous utilisez un objet, préparez la peau avec des coups de main pour éviter les chocs.
  • Prévoyez des pauses : Accordez des moments de repos, comme cinq coups suivis d’une minute de détente. Variez les sensations avec des caresses.
  • Maintenez le contact physique : Pour débuter, choisissez une position qui permet une connexion physique, comme sur les genoux.
  • Observez les réactions : Restez attentif·ve aux signes de votre partenaire et adaptez-vous à ses limites.
  • Commencez doucement : Quelques minutes suffisent pour une première fois. Évitez de surcharger votre partenaire avec trop de stimuli.
  • Respectez les limites : Même si vous êtes excité·e, demandez régulièrement comment se sent votre partenaire.
  • Terminez avec soin : Offrez une serviette humide et un massage doux pour soulager et montrer votre attention.
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Vous souhaitez essayer le BDSM dès ce soir ?

Nous vous avons donné une brève introduction au monde varié et passionnant du BDSM. Si vous ne le connaissez pas encore et que vous voulez commencer avec le bdsm, commencez lentement. Lorsque vous êtes habitué à des relations sexuelles « normales », c’est un grand changement que d’expérimenter soudainement le pouvoir ou la douleur. Faites des pas graduels et quand vous trouvez que vous aimez ça, ajoutez de plus en plus d’éléments BDSM à vos ébats amoureux. Ne précipitez rien, prenez-le plutôt trop lentement que trop rapidement. Il vaut mieux que la première session BDSM dure dix minutes plutôt qu’une heure. Terminez toujours une session BDSM bien et avec amour. Lorsque vous n’êtes plus dans vos rôles, il peut y avoir autant de câlins que vous voulez à nouveau. Lorsque vous déciderez ensemble d’aller plus loin en BDSM, vous devrez trouver ensemble la bonne voie. En tout cas, sachez que vous avez la situation en main : vous êtes toujours deux. Deux personnes qui ont toutes deux des limites et peuvent utiliser le mot de passe. Ainsi, même lorsque votre partenaire propose d’essayer le BDSM et que vous remarquez après cinq minutes que ce n’est pas pour vous. Alors, c’est comme ça. En ce sens, cela ne fait jamais de mal d’expérimenter un peu de BDSM : vous pouvez arrêter à tout moment et rien n’est forcé. Qui sait, vous avez peut-être trouvé une belle alternative au sexe à la vanille ? Achetez tous les articles bdsm dans notre boutique en ligne

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