Ce soir, Marine reprend le contrôle. Après des années de routine avec son mari, elle décide de bouleverser les règles et de guider Jérémy dans un jeu de domination. Il sera attaché, elle décidera du reste…
Marine en a assez de cette sexualité toute plate avec Jérémy. Il est temps de reprendre le contrôle. Pointer du doigt les autres ? Trop facile, pas son style. Sa devise est claire : « inutile de se plaindre, il faut agir. » Dans cet état d’esprit, elle a organisé le programme de la soirée, pensé chaque détail avec une précision presque militaire. Rien n’est laissé au hasard.
Comme chaque soir, Jérémy monte à l’étage peu après 22h00. Sept ans de mariage ont installé des habitudes bien huilées. Marine l’aime toujours profondément. Il reste un homme formidable à ses yeux, mais la routine a peu à peu éteint les étincelles. Pendant qu’elle se prépare dans la salle de bain, il suit son rituel : se déshabille, plie soigneusement ses vêtements sur la chaise, puis se glisse nu sous la couette pour lire quelques pages avant qu’elle ne le rejoigne. Ils s’embrassent, s’endorment… encore un soir comme tant d’autres.
Mais pas ce soir. Ce soir, Marine bouscule le scénario. Sans prévenir, elle lui retire le livre des mains et le pose sur la table de chevet. Avant qu’il ne comprenne, elle saisit fermement son poignet droit et le ramène au-dessus de sa tête. C’est alors qu’il découvre les menottes fixées à la tête de lit.
— « Hé… qu’est-ce que tu fais ? »
La surprise le cloue sur place. En quelques secondes, le scratch se referme autour de son poignet. Marine lui fait comprendre qu’elle a des projets. Ce soir, c’est elle qui commande, au sens propre comme au figuré. Avec une aisance parfaite, elle sécurise son poignet gauche. Elle se sent puissante, fière. Jérémy, qui prend habituellement l’initiative, est maintenant allongé, presque impuissant, les poignets captifs au-dessus de sa tête. Il fixe ses menottes avec un mélange de surprise et d’incrédulité.
Jérémy est étendu, bras et jambes écartés, complètement vulnérable, offert à son contrôle
Doucement, Marine retire la couette. Jérémy aperçoit alors l’autre paire de menottes, dissimulée au pied du lit. Pour le taquiner, elle fait glisser deux doigts de sa poitrine, le long de son ventre, de son aine et de ses jambes, jusqu’à sa cheville droite, déclenchant un frisson de désir et de nervosité.
— « Marine… qu’est-ce que tu comptes faire ? » murmure-t-il, sa voix mêlant peur et excitation.
Elle se contente de sourire avant d’attacher sa cheville gauche, resserrant doucement les cordons qui relient les menottes aux pieds du lit. En un instant, Jérémy est étendu, bras et jambes écartés, complètement vulnérable, offert à son contrôle.
— « C’est serré… » murmure-t-il, encore peu habitué au rôle que Marine lui réserve.
Elle soupire avec exagération avant de tirer un coffret BDSM de sous le lit, fraîchement livré ce matin. Ce soir, Jérémy obéira à chacun de ses désirs, exactement quand elle le décide.
Sans un mot, Marine prend la boule noire du coffret et la place dans la bouche de son mari, attachant fermement les lanières de cuir derrière son cou. Jérémy tente de protester, mais le bâillon transforme ses mots en murmures incompréhensibles.
Maintenant que son mari est réduit au silence et à l’immobilité, Marine déboutonne lentement son chemisier. Après toutes ces années ensemble, Jérémy connaît son corps par cœur, mais sa réaction physique le trahit : le léger tremblement de son membre révèle qu’il comprend peu le sort qui l’attend. Encouragée par sa réaction, elle retire sa jupe, ne laissant plus que son soutien-gorge en dentelle et sa culotte assortie.
Elle brûle de le chevaucher, mais elle retient cette envie, savourant le jeu de tension et de contrôle
Une chaleur familière lui chatouille le bas du ventre. Marine glisse brièvement deux doigts sur sa culotte pour répondre à son excitation grandissante. Discrètement, elle saisit une fine baguette au bout de laquelle se trouve une plume noire et caresse le buste de Jérémy, puis ses tétons pour le taquiner. Jérémy se tord légèrement, et elle sourit en voyant son désir devenir de plus en plus évident. Lorsqu’elle effleure son pénis gonflé avec la plume, il réagit par de petits soubresauts, trahissant son excitation. Il ne la lâche pas du regard.
— « Ce soir, tu es à moi » murmure Marine à son oreille, léchant son cou puis ses lèvres jusqu’à la boule en caoutchouc noire.
Jérémy ne peut que gémir, chaque son étouffé par la boule noire qui remplit sa bouche.
« Pauvre Jérémy… » pense Marine, sentant son imagination s’emballer. Elle se délecte des scénarios les plus fous : lui, entièrement soumis, obéissant à chacun de ses désirs, chaque geste contrôlé par elle.
L’anticipation la fait frissonner jusqu’au creux du ventre, presque vulnérable, mais elle garde le silence. Elle prend son temps. Elle décide de continuer à aiguiser les sens de son chéri en recouvrant ses yeux d’un masque soyeux.
Elle le contemple encore, allongé là, captif, la bouche bâillonnée, les yeux cachés derrière le tissu noir. Elle se place au-dessus de lui, leurs corps séparés seulement par le fin tissu de sa culotte, et sent la chaleur de son désir à travers la fine dentelle. Elle brûle de le chevaucher, mais elle retient cette envie, savourant le jeu de tension et de contrôle.
À la place, elle attrape ses tétons entre ses doigts, les pinçant, les caressant, les faisant durcir sous ses gestes précis. Un rire venimeux s’échappe de ses lèvres : il ne voit pas encore les deux petites pinces qu’elle tient dans sa main. Avec une délicatesse cruelle, elle les fixe sur ses tétons un par un, savourant la petite résistance qu’il oppose.
Il tente de se débattre, mais les chaînes, la lourdeur de son corps et le simple poids de Marine l’immobilisent. Pendant un instant, elle ressent presque de la pitié : ses gémissements semblent traduire de la douleur. Mais le gonflement de sa queue trahit son désir de plus en plus intense, et Marine comprend qu’elle peut aller encore plus loin.
Normalement, il l’attraperait, plongerait sa bouche en elle, enfoncerait sa langue profondément
Elle s’avance de manière à ce que ses genoux encadrent la tête de Jérémy. Sa culotte trempée n’est qu’à quelques centimètres de son visage. Il sourit, peut-être a-t-il senti l’odeur musquée de son excitation tout près de lui.
Elle savoure chaque frôlement, chaque soupir, consciente du pouvoir qu’elle exerce et du frisson qui parcourt son mari à chacun de ses gestes.
Normalement, il l’attraperait, plongerait sa bouche en elle, enfoncerait sa langue profondément. Mais ce soir, c’est impossible. Marine le regarde, fascinée, son pénis au summum de l’excitation, une goutte de pré-sperme perlée au sommet de son gland. La tentation est trop forte : elle le lèche d’un petit coup, et le corps de Jérémy tremble sous l’effet, comme frappé par un éclair.
C’est grisant de l’avoir ainsi sous son contrôle. Elle peut le faire durer toute la nuit, le torturer de ses mains, de sa bouche, le faire se tordre de désir… mais elle ne cédera pas encore à le laisser jouir. Pas avant qu’elle ne décide.
Marine retire sa culotte. Pour le taquiner, elle frotte le tissu humide contre son nez et sa bouche, jouant de sa frustration, puis enlève la boule de sa bouche avant qu’il ne puisse goûter son humidité. Elle joue avec lui, lentement, taquine chaque frisson, chaque soupir. Quand elle décide enfin de le laisser goûter un peu de plaisir, ce n’est jamais complet : elle s’arrête avant qu’il n’atteigne l’extase, le maintenant au bord de l’explosion.
Elle le rend dingue de ses caresses jusqu’à ce qu’il la supplie, haletant, de le laisser venir
La nuit s’étire sous ses gestes précis et cruels : elle le lèche, le suce, s’arrête, l’embrasse, le chevauche, s’arrête, le branle… Bref, elle le rend dingue de ses caresses jusqu’à ce qu’il la supplie, haletant, de le laisser venir. Ce n’est qu’alors qu’elle ôte son masque, leurs regards brûlants se retrouvent. Elle le libère de ses menottes, le laissant enfin prendre le contrôle.
Il la plaque contre le lit, l’embrasse avec fougue, presque avec brutalité.
Ses mains courent sur sa peau, caressent ses seins, ses fesses, tandis que son souffle chaud s’écrase contre son cou. Marine ne résiste pas, se cambre contre lui, savoure cette violence douce qu’elle ne lui connaissait pas (ou plus ?).
Il la prend avec intensité, chaque mouvement profond, précis, la poussant au bord de l’orgasme. Les mains de Jérémy agrippent ses épaules, ses cheveux, tout en l’incitant à se cambrer davantage. Marine sent son corps s’électriser, cette fois, elle laisse Jérémy la guider, savourant ce mélange délicieux de pouvoir et de soumission partagée.
Ils s’abandonnent complètement, haletants, tremblants, jusqu’à ce que la fatigue et l’extase les laissent allongés, collés l’un contre l’autre, encore brûlants.
— « Tu ne t’en sortiras pas comme ça, la prochaine fois c’est toi qui seras attachée petite coquine ! »
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