Quand votre travail consiste à tester les sextoys les plus récents, la routine n’est déjà pas banale… Mais parfois, une surprise frappe à votre porte pour encore plus de chaleur. Ce soir-là, ce qui devait être un simple test se transforme en un spectacle sensuel à trois…
— « Encore une grande boîte de sextoys en route pour être testée » : hop ! C’est posté dans ma story Instagram. Être testeur professionnel de jouets intimes, c’est recevoir régulièrement les toutes dernières nouveautés. Les modèles pour hommes, je les teste moi-même. Ceux pensés pour les femmes, je les découvre toujours avec Jennifer, ma partenaire.
À peine ma story publiée, un message privé tombe dans mes DM :
— « Tu as besoin d’aide pour les tester ? »
Je le montre à Jennifer. Elle éclate de rire. On reçoit souvent des messages surprenants, mais celui-ci m’amuse particulièrement. Je n’y prête pas plus attention et je reprends le cours de ma journée.
« Être testeur professionnel de jouets intimes, c’est recevoir régulièrement les toutes dernières nouveautés »
Quelques jours plus tard, le livreur sonne. Dans ses bras, un carton qui renferme de nouveaux jouets orgasmiques. Le déballage est toujours un petit rituel excitant pour nous, comme une fête avant l’heure. Cette fois, il y a un vibro wand Sway Vibes, un plug anal en métal et un kit de bondage. Jennifer se mord déjà la lèvre, impatiente à l’idée de ce qui nous attend…
Certaines personnes trouveraient peut-être ça étrange, mais nous planifions nos moments intimes. Une grosse croix dans l’agenda signifie que nous mettons tout de côté : pas de travail, pas d’obligations, juste une journée (et souvent même une nuit entière) rien qu’à deux.
Ça peut paraître calculé, mais en réalité, ça rend nos rendez-vous encore plus intenses. Parce que l’attente nourrit le désir, et l’anticipation a toujours un effet puissant sur nous.
Ce samedi arrive enfin. C’est le jour où nous allons mettre ces nouveaux jouets à l’épreuve… pour de vrai.
« Une grosse croix dans l’agenda signifie que nous mettons tout de côté : pas de travail, pas d’obligations, juste une journée (et souvent même une nuit entière) rien qu’à deux. »
Pour se mettre dans l’ambiance, j’ai tamisé les lumières et ouvert une bonne bouteille de vin.
À ma grande contrariété, la sonnette retentit.
— « Bon sang, qui peut bien venir à cette heure-ci ? » je râle. Rien ne m’énerve plus que de voir notre soirée perturbée avant même qu’elle ne commence.
— « Je vais ouvrir », dit Jennifer.
Son regard me trouble aussitôt. Il y a cette lueur malicieuse que je connais bien… Comme si elle avait déjà tout prévu. Des éclats de rire féminins résonnent dans le couloir, puis Jennifer revient, main dans la main avec une superbe blonde.
— « Voici @FMLM_heels », annonce-t-elle d’une voix légère.
— « Tu sais, celle qui t’avait écrit sur Insta. » Je reste bouche bée. Notre rendez-vous intime vient soudain de prendre une toute autre direction. Jennifer me jette un clin d’œil complice.
— « Après son message, j’ai pris contact avec elle, mon chéri. Je me suis dit que tu aimerais peut-être qu’on teste les jouets pour toi… Comme ça, tu n’as qu’à regarder, et prendre des notes pour ton avis. »
« Des éclats de rire féminins résonnent dans le couloir, puis Jennifer revient, main dans la main avec une superbe blonde. »
La blonde s’avance vers moi, perchée sur ses talons vertigineux, et me tend la main.
— « Fanny, mais tu peux aussi m’appeler Heels », dit-elle avec un sourire assuré. Elle m’embrasse trois fois sur les joues avant de s’installer sur le canapé. Quand elle croise les jambes, sa jupe remonte un peu, laissant entrevoir le bord de ses bas. Une vision étudiée, presque calculée, qui m’arrache un souffle discret.
Je propose maladroitement :
— « Un verre de vin, euh… Heels ? » Elle incline la tête et sourit sans dire non.
— « C’est ça, le matériel de test ? » demande-t-elle en désignant d’un geste les jouets alignés sur la table basse. Pas très subtile. Mais après tout, qui aurait pu prévoir cette visite ?
Sans attendre, Fanny attrape le vibro Sway Vibes, l’allume. Le vrombissement emplit la pièce et un petit gémissement s’échappe de sa gorge, comme un réflexe incontrôlé.
Jennifer s’assoit à côté d’elle et l’embrasse sur la bouche, avec une lenteur qui me coupe le souffle.
— « J’ai des projets pour toi », murmure-t-elle à son oreille. Puis elle se tourne vers moi, un éclat taquin dans les yeux.
— « Tu prends bien des notes ? » Encore un clin d’œil. Toujours ces fichus clins d’œil.
« Sans attendre, Fanny attrape le vibro Sway Vibes, l’allume. Le vrombissement emplit la pièce et un petit gémissement s’échappe de sa gorge. »
Un demi-verre de vin plus tard, les deux femmes commencent déjà à se déshabiller. C’est la première fois que Jennifer invite quelqu’un d’autre pour faire l’amour. C’est aussi la première fois que je la vois embrasser une autre femme. On en a déjà parlé, de ce fantasme qui m’excite, mais l’occasion ne s’était jamais vraiment présentée.
Jennifer débarrasse la table basse et ordonne à Fanny de s’y mettre à quatre pattes. Elle se place de manière à me tourner les fesses. Elle ne garde plus que ses bas et ses talons aiguilles. Fanny cambre le dos et écarte les genoux aussi loin qu’elle le peut.
— « On commence par celui-ci », dit Jennifer en saisissant le plug anal en métal. Même appliquer du lubrifiant devient un spectacle avec elle. Ses mains tracent de sensuels cercles autour du métal froid. Puis elle dépose une noisette de gel entre les fesses rondes de Fanny et passe lentement son doigt entre elles, encore et encore.
« Ses mains tracent de sensuels cercles autour du métal froid. Puis elle dépose une noisette de gel entre les fesses rondes de Fanny et passe lentement son doigt entre elles »
Fanny se retourne et plante ses yeux dans les miens. Son regard se crispe légèrement lorsque Jennifer enfonce lentement le petit objet métallique dans son anus. Jennifer prend son temps, et après quelques essais, je vois enfin le plug glisser à l’intérieur. Fanny pousse un petit cri.
— « C’est bien ma belle », lui souffle Jennifer après lui avoir mis une petite fessée.
Jennifer fait le tour de Fanny, l’embrasse sur la bouche et lui demande de s’allonger sur le dos, sur la table basse. Ensuite, elle lui attache les poignets et les chevilles avec le kit de bondage. Fanny est maintenant étendue devant moi, jambes écartées. Je peux voir la lueur humide entre ses poils pubiens soigneusement taillés.
— « Essaie de ne pas jouir », murmure Jennifer à l’oreille de notre invitée attachée. Puis elle prend le vibro et s’agenouille à côté de Fanny.
— « Voyons combien de temps elle va tenir », dit-elle en me regardant.
— « Tu chronomètres ? »
Je m’affale dans mon fauteuil. Mon pantalon devient désagréablement serré. À moins d’un demi-mètre de moi, une femme magnifique est attachée sur ma table basse, pendant que ma propre partenaire lui offre un véritable spectacle. Qui aurait cru que je vivrais une telle scène ? Je veux desserrer mon pantalon pour me mettre plus à l’aise, mais Jennifer secoue fermement la tête.
« À moins d’un demi-mètre de moi, une femme magnifique est attachée sur ma table basse, pendant que ma propre partenaire lui offre un véritable spectacle. »
— « Ton tour viendra, chéri. Pour l’instant, c’est la critique qui compte, tu te souviens ? Reste concentré ! »
Le bourdonnement puissant du Sway Vibes résonne à nouveau. Jennifer sait parfaitement comment déclencher un orgasme avec cet engin. Je jette un œil à ma montre : les chiffres blancs affichent 21h34. Fanny se tord et gémit sous ses caresses. Elle relève la tête dans une tentative de l’embrasser, mais elle ne peut pas l’atteindre.
— « Non, non », dit Jennifer le sourire aux lèvres.
— « Il s’agit maintenant de tester les jouets, on bosse là. » Elle sait exactement ce qu’elle fait. Non seulement elle maîtrise l’art de positionner la tête vibrante du wand pour rendre sa cible complètement folle, mais elle sait aussi que son petit spectacle me rend dingue de désir.
Il est 21h38 quand Fanny se met à trembler du bassin. Ses abdominaux se contractent et se relâchent, sa peau se couvre de taches rouges, et ses tétons pointent vers le ciel comme deux phares dans la nuit.
« Ses abdominaux se contractent et se relâchent, sa peau se couvre de taches rouges, et ses tétons pointent vers le ciel comme deux phares dans la nuit. »
— « Tiens bon », l’encourage Jennifer.
— « Essaie de ne pas jouir. » Mais c’est presque impossible. Après moins de cinq minutes, Fanny gémit et la supplie déjà.
— « Qu’en penses-tu ? Tu crois qu’elle peut jouir ? » me demande Jennifer avec un regard brûlant.
Je regarde ma montre et décide que 22h sera un bon moment.
— « C’est dans moins d’une minute », dis-je pour encourager Fanny, et je commence à compter à voix haute.
— « Encore 20 secondes. 15, 10, 9, 8… »
Fanny tremble sur la table comme un poisson fraîchement sorti de l’eau. Je n’ai même pas le temps de prononcer « 1 » qu’elle se laisse complètement aller. Un petit filet de liquide s’étale entre ses jambes, et la tête vibrante fait un bruit d’éclaboussures contre toute cette humidité.
Je continue à surveiller ma montre. L’orgasme ne commence à s’estomper qu’au bout de vingt secondes, mais Jennifer ne s’arrête pas. Elle me fixe droit dans les yeux. Son esprit perverti a pris le dessus : elle maintient toujours la tête vibrante contre la belle vulve de Fanny. Cette fois, avec une intensité encore plus forte. Fanny gémit de plus belle.
Ma montre affiche 22h01 quand Fanny se remet à trembler violemment. Elle plaque son bassin contre le wand avec toute la force qu’elle peut. Son orgasme, cette fois, dure un peu moins de quinze secondes. La table est détrempée.
À 22h09, Jennifer éteint enfin le wand. Fanny a joui cinq fois et supplie qu’on arrête. Jennifer la détache rapidement et l’embrasse sur la bouche.
— « Ça va ? »
« Elle plaque son bassin contre le wand avec toute la force qu’elle peut. Son orgasme, cette fois, dure un peu moins de quinze secondes. La table est détrempée. »
Fanny se redresse, l’air un peu désorientée. Je me lève pour l’aider à reprendre ses esprits et la guide vers le canapé. Elle s’y laisse tomber avec un soupir profond.
— « Eh ben… » finit-elle par murmurer complètement KO.
Elle prend une gorgée de vin et me fixe du regard.
— « Dis donc, va falloir que tu t’occupes de ça maintenant », dit Fanny en pointant mon entrejambe. Mon érection se dessine clairement à travers mon pantalon.
— « Ça va s’arranger très bientôt, chéri », ajoute Jennifer en nous resservant un peu de vin à tous les trois, un sourire malicieux aux lèvres.
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