Découvrez cette histoire érotique troublante, où le passé vient hanter le présent. Il y a des instants où notre corps ressent quelque chose avant même que notre esprit n’en prenne conscience. Ce léger frisson, cette sensation inexplicable de malaise. Parfois, un simple moment de détente peut se transformer en un véritable tourbillon d’émotions et de souvenirs.
Sixième sens
Ça vient en un instant, sans trop savoir pourquoi, un bref frisson le long de la colonne vertébrale. Tu sens un tremblement, un sentiment fugace de malaise. Tu es dans le noir mais ton subconscient le sait déjà : il va se passer quelque chose.
C’est une journée d’été radieuse. Sur la petite plage nudiste au bord du lac près de Lyon, des gens nus profitent du soleil. Les enfants jouent au bord de l’eau dans le sable, et l’air est imprégné de l’odeur d’herbe fraîchement coupée et d’huile solaire. Il est environ midi. Devant moi se trouve un livre épais sur les Vikings. Il est magnifiquement écrit, mais aujourd’hui, j’ai du mal à garder les yeux ouverts.
La chaleur me rend somnolente. Juste au moment où je veux poser le livre pour faire une petite sieste, la fatigue s’évapore, je suis éveillée et sur mes gardes. Je regarde autour de moi, mais ne vois rien. J’essaie de me concentrer à nouveau sur les pages, mais alors je vois du coin de l’œil quelque chose qui attire mon attention, quelqu’un qui me semble familier. Cette démarche féline, les cheveux noirs et une courte barbe noire. Je sens la chair de poule sur tout mon corps et le sang quitter mon visage. Non, ça ne peut pas être lui.
Je n’ose pas vraiment regarder. Et si c’était lui ? Et s’il me voyait, comment réagirait-il ? M’ignorerait-il, comme il le fait depuis huit ans ? La première intuition est généralement la bonne. Si c’est vraiment lui et qu’il me voit, nous nous ferons mal. Nous voudrons jouir dans la douleur. Il me le fera sentir.
Une présence troublante
D’habitude, je me sens bien dans ma nudité. Forte, à l’aise dans ce corps que j’ai appris à accepter. Pas parce que je pense avoir un beau corps, au contraire. Toujours cette fille harcelée d’autrefois : « grosse », « bouboule ».
Quand je regarde des photos de moi enfant, je vois une enfant normale, une enfant mignonne et joyeuse. Oui, peut-être un peu plus costaude, plus grande, mais certainement pas grosse. Toujours en train de faire du sport, de bouger. Une enfant sensible, élevée avec protection, qui était une proie facile pour les harceleurs. Je me sens normalement forte dans ma nudité, mon propre corps accepté, les muscles développés qui bougent sous ma peau, la souplesse et l’agilité de mon corps.
Mais soudain, je veux enrouler mon paréo, couvrir mes seins, cacher mes tétons enflés. Je sens que je deviens humide. Penser à lui m’excite, depuis toujours. Et cette pensée dérangeante : même après toutes ces années, cet homme réussit encore à m’exciter.
Devrais-je quand même regarder en sa direction ? Juste pour lever le doute ? Mais si je regarde, il sentira mon regard dans son dos. Je dois partir, maintenant.
Mon portefeuille et mon téléphone en main, je m’enroule dans mon paréo et me dirige vers la petite buvette où on vend du café, des sandwiches et des snacks. Je commande une tasse de café et un sandwich, m’assois sur la terrasse et mâche sans savourer. Je dois me calmer, relativiser. Cet homme ne peut pas être « mon » homme. Pas sur ma plage, dans mon quartier. Pourquoi est-ce que je me laisse autant perturber ?
Les souvenirs refont surface
Mes pensées retournent huit ans dans le passé, ce moment crucial où nous ne nous comprenions pas. Notre lien sexuel était devenu trop sombre pour nous deux. On a joui dans la douleur, pendant tout ce temps…
Je sens quelque chose bouillonner dans mon cerveau, une petite colère naissante. Que fait-il ici ? C’est ma plage ! J’ai le droit d’être ici, pas lui. Qu’il aille s’allonger sur sa propre plage. Je veux sentir le soleil sur mes fesses, me laisser emporter dans mon magnifique livre, je ne me laisserai pas chasser. Je vais l’ignorer. Faire comme si je ne le voyais pas. Le regarder droit dans les yeux lorsque je passe près de lui pour aller nager. Il ne mérite pas mon regard, l’intrus.
Une confrontation inévitable
Je mets ma serviette droite et essaie de me concentrer à nouveau sur mon livre. Une heure plus tard, je cherche à me rafraîchir dans l’eau et fais quelques longueurs.
En nageant près de lui, je peux bien l’observer à travers les verres bleus de mes lunettes de natation. Je nage plus lentement et scrute dans sa direction. Il est allongé sur le ventre. Je ne peux toujours pas dire avec certitude. Trempée, je retourne, la tête haute, vers ma serviette. Je me sèche, brosse mes cheveux mouillés et marche vers le petit bâtiment sanitaire.
Au moment où je veux quitter les toilettes, une main forte saisit mon bras et me pousse de nouveau dans les WC. Je veux crier de peur, mais la main sur ma bouche étouffe mon cri. Sans arriver à me retourner pour regarder, je sens la main qui serre mon bras saisir maintenant mes cheveux et me tirer avec force.
Je suis poussée à genoux. Mes seins pressent contre le rebord froid des toilettes. Je ressens de la peur et en même temps une familiarité troublante. L’odeur de sa peau, de son eau de toilette, l’assurance de ses gestes. Sans enlever sa main de ma bouche, il me met un bandeau sur les yeux. Le calme revient dans mon corps. Je sais que c’est lui.
Mon rythme cardiaque ralentit. Il enlève sa main de ma bouche, m’aide à me lever légèrement et me fait asseoir sur la cuvette des toilettes. Son gland appuie contre mes lèvres. Va-t-il la pousser dans ma bouche ? J’ai envie de le sentir dans ma gorge. Veut-il me sentir aussi ? Ou veut-il me faire ressentir à nouveau la douleur que nous aimons tant ?
« Tu la veux dans ta bouche ?
— Oui. »
J’aime ce danger
J’ouvre la bouche et il enfonce sa bite raide dans ma gorge. Je dois presque vomir. Ai-je déjà vraiment trouvé ça agréable ? Par réflexe, je veux me retirer. Il me tient fermement et baise ma gorge à un rythme rapide. Je l’entends respirer lourdement. J’aime ça. Son gland bat profondément dans ma gorge et je sais que s’il continue encore un peu, il va jouir. Veut-il jouir dans ma gorge ?
Il se retire. M’aide à me lever, tourne mon dos vers lui et me fait me pencher. J’aurais tellement voulu être baisée debout par lui. La chaleur de son souffle à mon oreille. Mes tétons raides contre son torse.
Il enfonce sa bite dure dans ma chatte. Ses mains serrent mes seins et il pince violemment mes tétons. Je caresse mon clitoris, le pince fort entre mon pouce et mon index, et sens une première vague chaude me submerger. Normalement, il s’arrêterait maintenant. Il voudrait me voir jouir, mais maintenant il continue de me baiser dans le petit espace étouffant qui sent comme les toilettes d’un camping ; une odeur de terre et d’ammoniac.
Une grosse goutte tombe dans ma raie des fesses. Crachat. Son doigt tourne en cercles autour de mon anus, mais le temps qu’il prenait normalement pour l’étirement, je ne le prends pas. Il se retire de ma chatte, place son gland contre mon anus et pousse d’un coup. Je veux crier de douleur, mais il a prévu cela. Il étouffe mes cris en mettant trois doigts dans ma bouche. Je goûte le sel, la douleur. Il pousse, profondément, violemment. Je vois des étoiles et mes jambes tremblent. Il continue, je l’entends gémir, puis je le sens convulser contre mes fesses. Il a joui.
Le retour à la réalité
D’un geste brusque, il arrache le bandeau de mes yeux et je l’entends refermer la porte des toilettes. Il est parti. Les sons autour de moi semblent appartenir à un autre monde. Les enfants qui s’amusent près des petites fontaines. Les toilettes qui se tirent, le murmure des clients à la petite buvette.
J’essaie de retrouver mon équilibre. Après avoir refroidis mes joues à l’eau froide des lavabos, je remets de l’ordre dans mes cheveux mouillés. Je retourne à ma serviette et alors j’ose regarder vers lui. Il se retourne et me regarde droit dans les yeux. Ses yeux vert clair avec des taches brunes. Il se retourne à nouveau et s’allonge sur le dos.
Je sens mon téléphone vibrer, un message s’affiche : « Est-ce que cela t’avait manqué autant qu’à moi ? »
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