Dans cette histoire érotique, Carine est la secrétaire d’Arnaud dans une grande entreprise. Ils sont tous deux très compétents, travaillent parfaitement ensemble et jouent bien leurs rôles. Mais tous deux aspirent à autre chose. Arnaud désire ardemment céder le contrôle, tandis que Carine veut en prendre davantage. Et quoi de mieux que la chambre pour réaliser leurs désirs…
Une journée comme les autres
Son entreprise est immense, avec des dizaines de bureaux impersonnels et des centaines d’employés en tenue professionnelle qui s’efforcent, pendant huit heures, de terminer leur travail, pour recommencer le lendemain. Cinq jours par semaine.
Je suis à ses côtés. Une femme d’une trentaine d’années, sans vie personnelle excitante, qui passe plus de huit heures par jour à assister mon patron, Arnaud, en tant que secrétaire. J’aime mon travail. Je suis bonne dans ce que je fais. Mais pendant les rares moments où je peux laisser mon esprit vagabonder, je rêve d’être la patronne de ma propre entreprise.
Ce n’est pas quelque chose qui se réalisera dans un avenir proche, mais je peux rêver un peu.
À cet instant, Arnaud Bernard, mon patron, sort de son bureau après un long appel et me demande : « Carine, qu’est-ce qui est prévu cet après-midi ? »
Je prends son agenda et lui énumère quelques réunions prévues, dont une à l’extérieur. « Après huit heures, vous n’avez plus rien. »
Je me lève et prends mes affaires pour une réunion à laquelle nous devons assister ensemble.
Une vue à laquelle je pourrais m’habituer
Arnaud soupire profondément. Nous nous connaissons depuis maintenant dix ans. Je n’ai pas toujours été sa secrétaire. Nous avons suivi les mêmes études et ensuite, il a monté sa propre entreprise. Deux ans plus tard, j’ai commencé à travailler pour lui et, lorsque j’ai pris en charge son agenda, il m’a proposé un poste de secrétaire.
Les bras chargés, je me tiens près de lui et lui souris. « La prochaine réunion est avec notre client préféré. »
Arnaud lève les yeux au ciel. « Exactement ce dont j’avais besoin. »
Son regard se porte vers le sol. « Ton lacet est défait. »
« Oh, merci… » Je commence à poser mes affaires sur mon bureau, mais Arnaud est déjà à genoux. Il refait le lacet de ma botte en cuir et lève les yeux vers moi. Mon cœur s’emballe. C’est sexy.
« C’est une vue à laquelle je pourrais m’habituer, Monsieur Bernard », dis-je, plus pour le taquiner.
Arnaud rit. « Garde tes plaisanteries pour la réunion, d’accord ? »
Et si nous échangions les rôles ?
Je m’étire en quittant le restaurant après la dernière réunion de la journée. Arnaud met déjà mes affaires dans sa voiture et tient la portière ouverte pour moi. « Madame, » dit-il avec un sourire en coin et fait un geste pour que je monte.
Je glousse et monte dans la voiture. Je ne vais pas nier que cela me fait du bien. Tout comme la vue de lui à genoux à mes pieds. Serait-il du genre à céder le contrôle ? Le grand patron qui tient toutes les rênes ne doit sûrement pas fantasmer à ce sujet. Arnaud ferme la portière et monte à côté de moi.
« As-tu des plans pour ce soir ?
— Rester avec un verre de vin sur le canapé, je réponds. Et toi ? Tu ne vas pas retourner au bureau, n’est-ce pas ?
— Non, dit-il. Ce n’est pas prévu. »
Quelque chose dans sa voix trahit un doute. Il tient le volant à deux mains au lieu de sa position décontractée habituelle, une main sur le volant, l’autre sur le levier de vitesse.
« Tout va bien ? »
Il jette un bref coup d’œil dans ma direction, ouvre la bouche pour répondre, mais décide finalement de ne rien dire.
« Avons-nous oublié quelque chose aujourd’hui ? » je demande.
Nous n’avons rien oublié, j’en suis certaine à cent pour cent. Je suis au courant de tout ce qui concerne son agenda professionnel et personnel. Il n’a pas de plans dont je ne sois pas au courant.
« Non, nous n’avons rien oublié, dit Arnaud en prenant l’autoroute périphérique. Je me demandais… » De nouveau, il hésite en me regardant brièvement. Je hausse les sourcils avec un sourire espiègle.
« Tu te demandais quoi ? je l’encourage.
— Et si nous échangions les rôles ? »
Découvrons le BDSM ensemble
Avec une moue, je me tourne un peu plus vers lui.
« Que veux-tu dire ?
— Toi, tu es la patronne et moi… je te suis, » dit Arnaud en fixant la route.
Ne recevant pas de réponse immédiate, il ajoute :
« En dehors du travail bien sûr. Je… merde. Désolé, oublie ce que j’ai dit. »
L’image de lui à genoux avec ses yeux rivés sur moi est gravée dans ma mémoire.
« Non, continue. Que veux-tu exactement ?
— Ne pas prendre de décisions. Pour un moment. Je veux pouvoir éteindre mes pensées et je ne peux pas le faire maintenant. J’ai découvert récemment le BDSM avec la dynamique de Dominant et Soumis et ça m’a parlé. Désolé, c’est vraiment pas professionnel. Mais je le demande en tant qu’ami, pas en tant que patron. Plus tôt aujourd’hui, quand j’étais à tes pieds… ça m’a fait du bien. Et je me demandais si tu pensais ce que tu disais sur le fait que tu pouvais t’habituer à cette vue, parce que moi, oui. »
Ses paroles s’écoulent en cascade. Ses oreilles sont rouges et il n’ose toujours pas me regarder. Donc je n’étais pas la seule aujourd’hui. Une tension traverse mon corps et mon imagination s’emballe avant même que je ne réponde.
« D’accord. Je veux bien essayer. Mais faisons d’abord nos recherches avant de commencer. »
Arnaud me regarde enfin avec un sourire soulagé, qui se transforme lentement en sourire en coin.
« Oui, Madame. »
Maintenant, c’est moi la patronne
Quelques semaines plus tard, je me tiens nerveusement devant le miroir. Pour m’aider à me mettre dans mon nouveau rôle, et pas des moindres, dans la chambre à coucher, j’ai acheté un ensemble de lingerie en wetlook avec des jarretelles. Désormais, je fais face à une personne complètement inconnue dans le miroir et cela me fait sourire. En fait, ça fait du bien. Vraiment beaucoup de bien.
Depuis, Arnaud et moi avons pris le temps de nous informer sur ce que cela impliquera pour nous et ce que nous voulons tous deux essayer. Le plus important est de commencer lentement et de voir si c’est quelque chose que nous voulons vraiment faire. Mais avec l’enthousiasme avec lequel nous avons testé et rempli des listes, j’ai un bon pressentiment.
Il veut céder complètement le contrôle.
Alors très bien. Faire cela avec son patron comporte des risques, mais nous sommes arrivés si loin… ce pas supplémentaire ne fait plus de différence.
Arnaud arrive
La sonnette retentit. Arnaud est là. Une tension me parcourt et se concentre dans mon bas-ventre. Je mets rapidement un long kimono et descends ouvrir la porte. « Entre, » dis-je.
Arnaud laisse son regard glisser le long de mon corps et passe le pas de la porte avec une expression nerveuse sur le visage. Il est lui-même vêtu d’un costume, comme s’il venait de quitter le travail. Je ferme la porte et son regard interrogateur reste sur mon visage.
Il avait demandé à commencer directement la scène où nous endossons nos nouveaux rôles. Arnaud voulait débuter sans conversations gênantes au préalable, en nous jetant dans le grand bain directement. Évidemment, on gardait bien notre mot de sécurité comme bouée de sauvetage si cela devient trop pour l’un de nous.
« Suis-moi, » dis-je et je le précède dans les escaliers. Une fois dans la chambre, je me tourne vers lui avec un sourire sensuel. « C’est moi la patronne maintenant. »
À genoux
« À genoux, » commandé-je.
Arnaud a un regard chaleureux dans les yeux. Il s’agenouille lentement au sol. Ses épaules se détendent et il joint ses mains sur ses genoux. Je caresse sa joue du bout des doigts et me sens tout chaud à l’intérieur quand il ferme les yeux. « Regarde-moi, » dis-je en glissant mes doigts dans ses cheveux. Il ouvre les yeux, le regard interrogateur.
« Rappelle-moi le mot de sécurité.
— Rouge pour arrêter, répond-il. Jaune pour une pause… Vert pour continuer.
— Très bien, » je souris en commençant à dénouer mon kimono, que je jette sur une chaise.
La bouche d’Arnaud s’entrouvre légèrement alors qu’il contemple mon corps. Lorsqu’il relève les yeux, ils sont remplis de désir. La bosse dans son pantalon est clairement visible.
« Carine— »
Je l’interromps immédiatement.
C’est Madame
« Ce n’est pas Carine ici. C’est Madame.
— Oui, Madame, » dit-il doucement.
Jésus, j’ai juste envie de le saisir, de l’embrasser, de le protéger du monde. Personne d’autre ne doit le toucher. Il est à moi. Calmement, je m’assieds sur le bord du lit et croise les jambes.
« Déshabille-toi.
— Oui, Madame. » Arnaud se déshabille et pose soigneusement ses vêtements sur la chaise. Il s’agenouille à nouveau devant moi, avec une érection magnifique. Du pré-éjaculat coule déjà le long de sa cuisse. Il fait tout si bien. Je pourrais le regarder toute la journée.
« Lève-toi et viens ici, » dis-je avec un sourire en désignant le sol devant moi.
Il obéit. Je le saisis par les hanches et glisse au sol. Je trace mes ongles doucement sur sa peau, déposant des baisers sur son bas-ventre. Sa respiration s’accélère et il demande :
« Puis-je te toucher ?
— Pas encore, » dis-je en prenant son érection dans ma main. Il gémit lorsque je lèche le bout avec ma langue. Lentement, je commence à le masturber.
L’interdiction de jouir
« Arnaud ?
— Oui, Madame ?
— Tu ne dois pas jouir tant que je ne te l’ai pas dit. » Je le prends presque entièrement dans ma bouche. Je vois ses mains se tendre vers ma tête, mais il les laisse retomber le long de ses côtés. Il jure quand j’accélère le rythme, tout en massant doucement ses testicules.
« Madame, je ne vais pas tenir, » gémit-il.
Je m’arrête immédiatement et serre doucement son testicule droit, ce qui le fait jurer de nouveau. Une fois qu’il s’est calmé, je reprends la fellation. Je le fais durer un moment, et après l’avoir privé de son orgasme pour la quatrième fois, je me lève et m’assieds sur le lit, les jambes écartées.
« Lèche-moi. »
Comme s’il n’avait pas gouté à ma chatte depuis des jours, il se jette sur mon clitoris. Habilement, il trace des cercles autour de ce point si sensible tout en plaçant mes jambes sur ses épaules. J’enroule mes mains dans ses cheveux et rejette la tête en arrière. Doucement, il insère un de ses doigts en moi.
« Tu es tellement mouillée, » grogne-t-il, ses vibrations rendant tout encore plus intense. Il courbe ses doigts avec expertise et mon orgasme arrive fort, rapidement, de manière inattendue.
Me faire prendre fort
« Prends-moi, Arnaud, » ordonné-je en tirant ses cheveux. « Prends-moi, mais souviens-toi : tu ne dois pas jouir tant que je ne te l’ai pas dit. »
« Pas de problème, Madame. » Aussitôt, il me soulève sur le lit et s’introduit en moi. Il me remplit parfaitement, et je plante mes ongles dans ses épaules. Rapidement, il commence à me pénétrer avec force, mais à un rythme lent. Peu à peu, la sueur perle sur son front alors qu’il me regarde dans les yeux.
Avec un sourire, je le pousse sur le dos et grimpe sur lui. Sans hésitation, j’appuie mes lèvres sur les siennes et prends le contrôle du baiser jusqu’à ce que nous soyons à bout de souffle. Ensuite, je me redresse, saisis son érection et le guide en moi, puis commence à bouger de plus en plus vite.
« Viens pour moi, Arnaud. Maintenant. »
Il gémit bruyamment. Son corps tremble et il jouit violemment en moi. Épuisé, il me regarde avec un sourire satisfait.
« C’était fantastique. »
Je souris. « Oh, mais nous n’avons pas encore fini. J’ai encore beaucoup de plans pour toi. »
Envie de vivre des moments aussi intenses ? Explorez une autre histoire érotique pour découvrir d’autres récits brûlants !