Dans le récit de la semaine dernière, nous faisions la connaissance de Laure, sous les lumières vacillantes d’une rave party. Une rencontre inattendue, troublante, qui électrise autant qu’elle interroge tant le désir, dès les premiers regards, était brûlant.
Après avoir dansé l’une contre l’autre jusqu’à l’aube, leurs corps s’effleurant, leurs mains glissant là où le rythme s’accélérait, Laure avait fait exploser la tension en grimpant sur son amie. Sa bouche s’était faite caresse et morsure sur ses seins tendus, éveillant un feu difficile à contenir. Puis, dans un souffle à la fois cruel et délicieux, elle s’était éclipsée avec un « à demain » chargé de promesses…
Le lendemain matin, je me réveille doucement, encore engourdie de cette nuit intense. Je roule dans mes draps et remarque mon vibro posé sur le matelas. La tension était tellement vive entre nous avant de me coucher, je n’ai eu qu’à le poser quelques secondes sur mon clito déjà en feu pour jouir avec une intensité folle. Je me lève sans trop traîner pour ne pas avoir à me refaire une session caresses en solo, bien que j’en meurs d’envie. Je veux garder tout mon désir pour toi. Un café bien chaud, une douche fraîche pour reprendre mes esprits…
La vérité, c’est que je passe la journée à te chercher sans en avoir l’air. À me balader entre les tentes, les camions, les bâches tendues à l’arrache. À scruter les silhouettes, les éclats de voix, les rires qui ressemblent un peu trop au tien. Rien. Le son qui redémarre me sort de ma sieste. Je décide d’aller faire un tour devant les sound systems, il est déjà la fin d’après-midi ! Tu es là, dos tourné, en train de discuter avec quelqu’un près d’un stand bricolé en bar. Tu tournes la tête au moment où je passe, comme si tu m’avais sentie, et ton sourire éclate, franc, un peu surpris. Moi aussi je souris, malgré moi. Tu m’ouvres les bras et je viens m’y glisser.
— « Tu m’as manquée » me souffles-tu à l’oreille. La phrase est simple, mais elle ricoche en moi. On se met à marcher côte à côte, sans but précis, juste pour s’éloigner un peu. La foule, déjà dense, devient un décor flou autour de nous. On se parle comme si la conversation d’hier n’avait jamais été interrompue. C’est doux, presque calme. Et en même temps, tout est là, sous la surface. On rejoint la scène principale. Il y a plus de monde, les corps bougent déjà, il fait encore chaud bien que la nuit tombe. Tu t’approches un peu, et je comprends que tu veux danser. Je ne dis rien. Je te suis.
La musique nous enveloppe, le prétexte parfait pour se toucher enfin
Lentement, on se laisse porter par le rythme. Tes mains frôlent mes hanches, ma nuque. Je réponds avec les mêmes gestes légers. Ce n’est pas un jeu. Pas une provocation. Juste un appel, patient et brûlant. Je te sens haletante contre moi. Ton souffle sur ma nuque. Ton bassin qui cherche le mien. Tes mains qui s’attardent plus bas. Et moi, je te rends tout. Mon ventre se tend. Ma poitrine est lourde. Mon sexe palpite déjà. J’ai envie de toi. Immédiatement. Animalement. Mais on retient tout. Des heures passent dans cette transe. Par moments, tu te colles à moi comme si tu voulais disparaître dans ma peau. À d’autres, tu t’éloignes, yeux brillants, pour me faire languir. On ne parle presque plus. Ce sont nos corps qui s’expriment.
Je ne tiens plus
Impossible de résister : ma main s’aventure lentement le long de l’intérieur de ta cuisse, frôlant ta peau sans jamais aller trop loin. Je répète le geste plusieurs fois, sans jamais vraiment te toucher. Tu te retournes avec un regard brûlant, et me dis
— « On y va ? ». Rapidement, nous nous dirigeons vers mon van et le monde autour de nous disparaît. J’ouvre, vérifie que tu me suis, entre à l’intérieur, et me laisse tomber sur le lit. Tu t’assieds à califourchon sur moi, claques la porte derrière toi et te penches vers moi. Le premier baiser passionné suit, et toute la tension accumulée explose alors que nos langues se cherchent comme deux adolescentes. Tu prends l’initiative et guides mes mains vers ta poitrine. Je masse tes magnifiques seins pendant que tu explores les miens, sans cesser de m’embrasser une seule seconde. Je t’enlève ton débardeur, tu fais glisser tes mains dans ton dos pour dégrafer lentement ton soutien-gorge. Je n’ai qu’une idée en tête : t’embrasser les tétons. Je me redresse et m’exécute, je fais glisser ma langue sur tes seins, ils pointent tellement fort.
À t’entendre gémir je n’ai aucun doute sur le fait que tu adores ce que je te fais
Pendant ce temps, ta main se glisse entre mon short et ma culotte. Évidemment, elle est trempée. Tu fais glisser tes doigts sur le tissu mouillé. Tu m’effleures, et pourtant c’est comme si je ressentais ce que tu me faisais puissance 1000. Tu recules pour me retirer mon short, tu fais lentement glisser ma culotte, en t’attardant sur mes cuisses, sur mes hanches, tu prends ton temps. Tu sais que ça me rend folle. Ni une ni deux, je retire mon t-shirt. Je suis nue maintenant, allongée devant toi, jambes entrouvertes. Et ton regard me dévore. Tu te penches, embrasses mon ventre, descends doucement, trop doucement. Je retiens mon souffle. Ta langue se balade sur l’intérieur de mes cuisses, tu les ouvres davantage avec tes mains. Je suis déjà au bord.
Tu souffles juste sur ma chatte, et mon corps entier se tend. Tu me regardes, joue avec moi, juste ton souffle, juste ta langue qui frôle, sans jamais me lécher vraiment. Je perds la tête.
Te supplier de me lécher
Tu souris. Tu adores me faire attendre.
— « S’il te plaît… lèche-moi… »
Enfin, tu t’exécutes. Et… c’est tellement bon. C’est lent, précis, humide. Tu me lèches comme si tu voulais m’engloutir. Ta langue glisse en cercles, puis tu suces doucement mon clito, et je gémis, incapable de me retenir. Je me cambre. Je te veux encore plus profondément. Tu ajoutes tes doigts. Tu les enfonces doucement, puis plus fort. Deux, puis trois. Tu me baises avec la main pendant que ta langue continue à bouger de plus en plus vite. Ça me traverse comme une vague, violente et tendre à la fois. Je jouis. Tu ne t’arrêtes pas. Tu veux m’achever, me faire fondre. Tu continues à lécher très doucement, pour faire durer. Quand je reprends mes esprits, je t’attrape par les épaules et te fais basculer sur le dos.
— « À ton tour. » Je veux te voir toi aussi délirante de plaisir. Je veux t’entendre jouir et je vais tout faire pour.
Je retire ton short et ton tanga, je m’allonge à côté de toi et t’embrasse à pleine bouche. Tu as mon goût, nos langues se mélangent, c’est divin.
À moi de te rendre la pareille
Je fais glisser ma main le long de ton ventre, jusqu’à arriver à tes lèvres. Elles dégoulinent. Je pose un doigt sur ton clito, puis deux, et je commence un mouvement de haut en bas. L’effet est immédiat, tu commences déjà à gémir. Je continue le mouvement de mes doigts et passe à quatre pattes sur toi pour te manger les seins. Ces tétons qui pointent sont un appel auquel je ne peux résister. Je te caresse de plus en plus fort, tu te cambres, tu m’attrapes les cuisses et les serre fermement. Ma bouche lâche tes tétons pour aller embrasser ton ventre, puis tes hanches, jusqu’à ton pubis. Je ne m’arrête pas de te caresser, tu gémis de plus en plus fort. Moi aussi je sais te faire attendre. Je sais que tu sens ma respiration sur cette zone trempée qui n’appelle que ma langue. Là, tu poses ta main sur ma tête et appuies. Ça y est toi non plus tu ne tiens plus.
Je te déguste sans en perdre une miette
Je te lèche avec une délicatesse infinie, tu grognes de bonheur. Je vois que tu es envahie d’une décharge de plaisir, l’entrée de ton vagin se contracte. Tu es belle quand tu as un orgasme. Je continue de déguster ton clito, je me délecte de ces dernières léchouilles et remonte pour te déposer un baiser dans le cou. Je me jette dans le lit à côté de toi. Tu me serres dans tes bras, on est encore essoufflées, il fait une chaleur folle dans le camion. On entre-ouvre une porte, ça y est, le jour est quasiment levé. Nous, on essaye de retrouver nos esprits, en frissonnant de ces filets d’air frais qui caressent nos corps bouillants. Au bout d’un moment, tu regardes l’heure sur ton téléphone, tu me chuchotes à l’oreille que tu vas rentrer, et tu t’habilles avec une lenteur atroce.
— « À demain », lâches-tu avec un clin d’œil avant de t’extirper de mon van.
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