Chaque matin, le même métro, la même routine. Jusqu’à ce qu’un AirDrop inconnu vienne tout bouleverser. Un numéro, un jeu, des sextos dans le métro de plus en plus hot. Ce qui n’était qu’une curiosité devient un rendez-vous secret.
La notification
Le wagon est bondé, son casque diffuse une playlist qu’elle n’écoute qu’à moitié. Entre deux stations, l’écran de son téléphone s’illumine : quelqu’un tente de lui envoyer un AirDrop. Par curiosité, elle accepte. Un numéro s’affiche. Rien d’autre. Elle lève les yeux, scrute les visages autour d’elle. Qui a bien pu lui envoyer ça ? Un hasard ? Ou un message caché ? À la station suivante, elle descend, le cœur un peu plus rapide. Elle hésite quelques secondes, puis ouvre son application de messages.
📱Elle – « Qui es-tu… et pourquoi veux-tu me contacter ? »
💬Elle hésite un instant avant d’appuyer sur “envoyer”. Quelques minutes passent. Rien. Puis, le téléphone vibre.
📱Lui – « Peut-être que je voulais juste voir si tu allais répondre. »
💬Son cœur bat un peu plus vite. Le message est simple, mais il a ce ton — celui qui pique la curiosité sans trop en dire.
📱Elle – « Et maintenant que j’ai répondu ? » écrit-elle. Un autre silence.
📱Lui – « Alors maintenant, je sais que tu es joueuse. Même métro demain ? »
💬Elle relève les yeux, regarde autour d’elle. Quelqu’un, quelque part, dans cette foule anonyme, vient de transformer son trajet quotidien en un jeu de devinettes.
Le jeu
💬Le lendemain, comme chaque matin, elle monte dans le métro. Coincée entre quatre inconnus, elle sort son téléphone. Une notification s’affiche.
📱Lui – « Très belle écharpe ce matin. C’est une nouvelle ? »
Elle fronce les sourcils, mi-amusée, mi-suspicieuse.
📱Elle – « T’es carrément flippant. Tu m’observes ? »
💬La réponse ne tarde pas :
📱Lui – « Aucune inquiétude. J’ai juste envie de jouer à ce petit jeu avec toi. Tu me plais. »
💬Elle hésite, tape, efface, puis répond :
📱Elle – « Je ne sais même pas à quoi tu ressembles. Et si, au final, tu ne me plaisais pas ? »
Les règles
📱Lui – « Alors on arrêtera. On se parle, on s’amuse, et si un jour tu veux me voir, tu décides. Sinon, on stoppe, sans souci. »
Elle reste un moment à fixer son écran. Ce jeu, un peu fou, un peu risqué, lui donne un frisson qu’elle n’avait pas prévu.
📱Elle – « Ok… faisons ça. »
💬Les jours passent. Chaque matin, un message l’attend : un compliment sur sa tenue, ses cheveux, parfois une simple remarque sur le temps ou la musique qu’elle écoute. Alors elle fait un effort. Une écharpe différente, un rouge à lèvres plus marqué, un détail qu’il remarquera peut-être. Peu à peu, elle s’attache à ce rituel. Parfois, le message arrive dès qu’elle monte dans le métro. D’autres fois, plus tard dans la matinée — signe qu’il n’a pas réussi à prendre le même métro qu’elle. Leurs échanges deviennent plus personnels. La température monte, lentement, mais sûrement. Alors qu’il parlait tous les deux de leurs préférences sexuels, les sextos dans le métro sont devenus de plus en plus chaud…
La tension
📱Lui – « J’aimerais beaucoup faire l’amour avec toi. Je déchirerais tes collants en dentelle dès qu’on franchirait la porte de chez toi. »
📱Elle – « Moi aussi, je t’avoue que j’ai très envie, de te connaître par ce prisme-là… Nos sextos m’excitent de plus en plus. On pourrait se retrouver un jour, ne pas s’adresser un mot, aller chez moi et baiser, puis repartir comme si de rien n’était. J’ai confiance en toi pour faire ça. »
💬Leurs échanges deviennent plus personnels. La température monte — lentement, mais sûrement.
📱Elle – « J’ai très envie de toi, et je ne connais même pas ton prénom. »
📱Lui – « C’est ça qui est excitant, non ? »
📱Elle – « J’aimerais voir ta bite, la toucher, la sucer… »
📱Lui – « J’adorerais que tu me fasses ça… Je te prendrais par-derrière. As-tu des jouets chez toi ? »
📱Elle – « J’ai des menottes, oui… et un fouet. »
📱Lui – « Alors je t’attacherais aux barreaux du lit et m’attarderais à t’explorer, et à fouetter tes petites fesses, en te doigtant lentement… »
📱Elle – « En fait, tu pourrais me suivre dans la rue. Je ne me retournerais pas ; tu te glisserais derrière moi quand j’ouvrirais la porte. Je laisserais un masque ; tu me banderais les yeux et me l’attacherais. Je ne saurais toujours pas à quoi tu ressembles. Tu m’attacherais au lit… Et tu commencerai à me déshabiller et baiser… Voilà : c’est ça que je veux…»
📱Lui – « Ok Madame, demain 19h ?»
L’écran s’éteignit.
Dans le reflet de la vitre du métro, elle aperçut son propre sourire, incertain et troublé. Demain. 19h. Le jeu venait de changer de règles.
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