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Femme dans une tente, qui essaye de dormir
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Histoire érotique : Perdues en Norvège

9 novembre 2025,

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Clara et Inès partent pour une randonnée en pleine montagne. Mais quand elles se perdent dans le froid glacial, leur seule chance de survie tient en un geste simple : se blottir l’une contre l’autre. Entre stress, frissons et chaleur partagée, cette nuit-là va bouleverser leur relation…

Et nous voilà dans le train, direction Jotunheimen, en Norvège de l’Est. 

Enfin ! J’attendais ce moment depuis des mois, c’est clairement le point fort de nos vacances. Clara et moi, on est meilleures amies depuis toujours, et chaque année on part ensemble pour une grosse rando à l’étranger. Cette fois, on a choisi la Norvège. C’est encore un peu tôt dans l’année, donc on s’attend à avoir froid, mais on est bien préparées et il faut dire qu’on est plutôt habituées à ce genre de trip. On a prévu un super itinéraire, un mix entre fjords et montagnes. On a pris une petite tente au cas où, mais notre but, c’est surtout d’aller de cabane en cabane. On a déjà fait deux petites randos pour se mettre en jambes, mais Jotunheimen, ça, c’est du sérieux : une vraie expédition en pleine montagne, sûrement la plus belle partie du voyage.

On descend du train, gonflées à bloc, et on enfile nos gros sacs à dos. Ils sont lourds, mais on est motivées. Clara me lance un regard et on éclate de rire. On trépigne d’impatience de commencer.

On se met en route direct. Le plan, c’est de marcher environ huit heures pour rejoindre le premier refuge. Il est encore tôt, donc on a de la marge pour arriver avant la nuit. Les premiers kilomètres se passent sans problème. Le paysage est sublime : on avance à travers des vallées immenses, avec la vue sur les sommets enneigés au loin. À couper le souffle.

Plus on grimpe, plus il fait froid. Je remonte ma capuche pour me protéger du vent glacial qui s’est levé, pendant que Clara sort son bonnet et ses gants. On se regarde, elle me fait un petit sourire complice. On pense la même chose : ce n’est pas un coup de vent qui va nous arrêter.

Perdues en pleine montagne

Une heure plus tard, la température tombe en dessous de zéro et je commence sérieusement à rêver de notre soirée dans la cabane, au chaud, avec un bon feu de bois et une tasse de thé brûlante entre les mains. Je sors la carte pour vérifier où on en est. On vient de passer un panneau de randonnée avec le numéro 55.  Clara s’approche pour m’aider à nous repérer. J’avais entouré l’emplacement de notre cabane au stylo, donc je le retrouve facilement… mais impossible de trouver ce fichu numéro 55. Le vent se met à souffler encore plus fort et fait battre la carte dans tous les sens. Quelques flocons commencent à tomber et mouillent le papier par endroits. Je sens une pointe de stress monter. On est où, bordel ?

Je passe le doigt sur les numéros autour de notre cabane, mais pas de 55. J’élargis mes cercles, je reviens en arrière, je cherche, encore et encore. L’angoisse commence à s’installer. À force d’élargir ma recherche, je me rends compte qu’on est bien plus loin qu’on ne le pensait. Beaucoup trop loin.

Et là je le vois le 55. Et notre erreur. On s’est trompées de direction. On a marché au moins cinq kilomètres dans le mauvais sens. Le coup de massue. On est paumées, en pleine montagne, la cabane la plus proche est à dix bornes, il neige beaucoup maintenant, et le jour commence déjà à décliner. On a peut-être une heure avant la nuit.

Je sens mon cœur battre à toute vitesse. Faire demi-tour est impossible, on n’a pas le temps. Il va falloir trouver un abri pour la nuit, ici, maintenant, au milieu de nulle part. Le vent se lève encore, la neige s’intensifie, et on doit être à -5 ressentis.

Corps à corps sous zéro degré

Je regarde Clara et je vois les larmes monter dans ses yeux. Elle essaie de rester forte, mais elle n’y arrive pas. Je ne peux pas m’effondrer. Si je craque, c’est fini pour nous.

Je repère un renfoncement sous un rocher en surplomb. Ça fera l’affaire : au moins, on sera un peu protégées du vent et de la neige. On monte la tente aussi vite que possible, puis on se glisse dans nos sacs de couchage. L’étiquette indique un confort jusqu’à +5 °C, et une survie jusqu’à -10 °C. Ça va être limite… la température chute à vue d’œil.

La nuit tombe. J’entends Clara pleurer doucement et grelotter dans son sac. J’ai froid moi aussi. J’allume ma lampe frontale. Il ne reste qu’une seule solution pour ne pas geler sur place : attacher nos sacs ensemble et partager notre chaleur corporelle.

« Déshabille-toi et viens te coller contre moi » je lui dis.

Elle hésite un instant, puis s’exécute. J’ai déjà enlevé mes vêtements moi aussi. Elle se glisse contre moi dans le sac de couchage double. Nos corps nus se collent l’un à l’autre. En position de petite cuillère, je passe mes bras autour d’elle pour la réchauffer. Elle frissonne encore, mais se serre contre moi.

Mon visage effleure ses cheveux. Ils sentent encore le shampoing de ce matin et me chatouillent le nez. Je les repousse doucement de son cou et pose ma joue contre sa peau. Elle sent divinement bon. On se connaît depuis le lycée, mais jamais je ne l’ai tenue aussi près de moi.

Je resserre mes bras autour de sa taille. Malgré le froid, cette étreinte est douce. Précieuse. Presque trop belle pour être vraie.

Plus que de l’amitié

Clara se détache de moi et se tourne pour me faire face. Les larmes brillent dans ses yeux.

«  Je t’aime tellement fort » souffle-t-elle d’une voix brisée avant d’éclater en sanglots.

Je prends doucement son menton dans ma main et la regarde droit dans les yeux. Je repousse une mèche de cheveux collée à sa joue. Pourquoi je ne réalise que maintenant à quel point elle compte pour moi ? Mes mains encadrent son visage, et j’approche mes lèvres des siennes. Je l’embrasse d’abord doucement. Je sens ses larmes couler le long de ma joue. Elle se colle à moi et répond à mon baiser avec une intensité que je n’ai jamais connue. Ses doigts caressent mon visage tandis que, lentement, je glisse ma langue entre ses lèvres. Elle se presse contre moi et enfonce ses doigts dans mes cheveux.

À cet instant, il n’y a plus que nous deux. Peut-être qu’on ne s’en sortira pas… mais là, tout de suite, la seule chose dont je suis certaine, c’est qu’on s’aime.

Ses seins contre les miens

Je sens ses seins contre les miens, Nos jambes qui s’entrelacent dans le sac de couchage. On ne fait plus qu’un. Ma main descend lentement de sa nuque jusqu’à ses reins, puis jusqu’à ses fesses. Elle soupire doucement. Je sais que c’est ce qu’elle veut. Moi aussi.

Je glisse une jambe entre ses cuisses. Elle est déjà humide. Ma main explore son ventre, et descend un peu plus bas. J’hésite un instant, la regarde. Son regard me dit que je peux y aller. Elle me sourit, les yeux brillants de larmes.

Alors, je laisse ma main glisser jusqu’à sa vulve. Sa respiration se coupe quand je commence à la caresser. J’écarte doucement ses lèvres et trace de petits cercles sur son clitoris. Elle enfouit son visage contre le mien, m’enlace plus fort encore. Sa respiration s’accélère.

Je continue mes caresses, en surface, sans la doigter. Elle se cambre vers moi, son corps tout entier en demande. C’est nouveau, oui… mais en même temps si naturel. Je laisse mes doigts glisser en elle. Elle pousse un gémissement, me serre encore plus fort, renverse la tête en arrière.

Je la pénètre plus profondément, cherchant ce point précis. Elle gémit à nouveau. Je sens que, moi aussi, je deviens humide. Sa main glisse sur mon ventre, descend. Mon cœur bat plus fort. Ou est-ce le sien que je sens ? À ce stade, je ne sais plus.

À l’unisson

Elle glisse deux doigts en moi. Je suis si excitée que je les accueille sans difficulté. J’intensifie mes caresses pour qu’on se synchronise parfaitement. Sa bouche se rapproche de mon oreille, et son souffle devient plus rauque, plus rapide. Nos corps se répondent, nos mouvements se font plus pressants. Je sens mes muscles se tendre, l’orgasme approche.

Je caresse une dernière fois son point G, juste avant que son corps ne frissonne. Haletante, elle murmure mon prénom à mon oreille, puis elle jouit dans un gémissement. Et je la suis aussitôt. Mes muscles se contractent autour de ses doigts, une vague de plaisir m’envahit, me traverse, puis me laisse complètement détendue.

Blotties l’une contre l’autre, on oublie tout. Le froid, la neige, le monde dehors. Juste nous deux. Collées l’une à l’autre, on finit par s’endormir, en espérant se réveiller au matin.

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Écrit par

Sally

Auteure
Sally est une créatrice de contenu engagée et passionnée. Son secret ? Une histoire captivante, des détails soigneusement choisis et une forte volonté d’éduquer sur la sexualité.

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