Il était 19 h. J’étais en plein centre de Paris, marchant après une journée de travail intense, quand j’ai aperçu un portefeuille par terre, juste à côté d’une bouche de métro. Un objet trouvé. Personne ne semblait l’avoir remarqué. Je n’avais aucune idée du temps qu’il était resté là. J’ai regardé autour de moi pour vérifier que personne n’était en train de le chercher, puis je l’ai ramassé. En l’ouvrant, je suis tombé sur un permis de conduire.
Antoine Villac, né à Paris 13ᵉ, 1m85, bel homme. J’en déduis qu’il venait d’avoir 35 ans.
J’ai fouillé un peu, espérant trouver un numéro de téléphone pour le prévenir immédiatement avant qu’il ne s’éloigne trop, mais rien : deux billets de dix, quelques pièces et une carte de visite. Il est avocat.
Je suis ensuite descendu dans le métro et j’ai tapé son nom sur Facebook. Je l’ai trouvé : une vieille photo datant de 2007. J’ai décidé de lui envoyer un message.
« Bonjour Antoine, j’ai trouvé votre portefeuille aux pieds du métro Arts et Métiers. Je travaille à proximité si vous souhaitez le récupérer demain. »
En rentrant chez moi, la petite photo sur son permis restait dans un coin de ma tête. Quelle était sa vie ? Allait-il seulement me répondre ?
Je me suis dit que s’il ne donnait pas de nouvelles, j’irais déposer le portefeuille au commissariat au bout de ma rue dès le lendemain.
Mais quelque chose, au fond de moi, espérait que notre rencontre se fasse autrement.
Il est minuit. Allongée dans mon lit, le Womanizer à la main, je commence à me masturber en imaginant la réponse de cet inconnu… quand, soudain, une notification éclaire mon plafond.
Antoine Villac vous a envoyé un message.

J’avais étrangement le cœur qui battait vite.
J’ouvre son message :
« Je vous remercie, Lila. Je ne m’étais même pas rendu compte que je l’avais perdu… J’ai la tête plongée dans le travail. Seriez-vous disponible demain à 19 h 30 ? J’aimerais vous offrir un verre pour vous remercier. Devant le métro Arts et Métiers, il y a un bar où j’ai l’habitude d’aller. »
Une heure avant le rendez-vous, mon cœur bat la chamade. Est-il célibataire ? Marié ? Est-ce qu’il va me plaire autant que sur la photo que j’ai vue en ouvrant son portefeuille ?
LE RENDEZ VOUS
J’arrive en avance et je m’installe à une table un peu à l’écart. J’allume une cigarette et je commande un Perrier tranche.
Je le vois arriver de loin.
Je le reconnais immédiatement : son visage m’apparaît presque familier. L’ai-je déjà croisé quelque part, dans le quartier ?
Il me tend la main, me sourit largement, me remercie pour mon geste.
Nous nous asseyons, un peu troublés. Il ne fait que sourire… et moi aussi.
Au fil de la soirée, il me pose des questions de plus en plus personnelles. Je sens que cela lui tient à cœur : il s’intéresse réellement à mon parcours, à mon travail, à ma vie, à ma personnalité.
Il finit par m’avouer qu’il a énormément de travail, qu’il n’arrive presque plus à avoir de vie privée et que ce moment tombe à pic. Il dit être très content de m’avoir rencontrée et espère que je passe une bonne soirée à ses côtés.
« Évidemment que oui », lui dis-je.
« Vous êtes très beau, je l’ai remarqué tout de suite sur votre carte d’identité. Je ne savais rien de vous… Votre profil Facebook n’est pas à jour, il n’y a aucune photo. »
Oui, on se vouvoie (et je dois dire que cela me charme encore plus).
UNE INVITATION…
Il sourit, un peu audacieux :
« Comment pourrais-je vous convaincre de boire un dernier verre à la maison ? »
« Vous n’avez pas besoin de me convaincre. Je resterais volontiers passer la soirée avec vous, Antoine. »
Nous quittons le bar presque précipitamment. Il dépose un billet de 50 € sur la table.
« Heureusement que j’avais un peu de liquide… Je n’ai pas récupéré ma carte bleue depuis hier. Et merci encore. Si ça n’avait pas été vous, j’aurais vraiment été déçu. »
Son appartement n’était pas très loin du métro.
Nous avons marché une dizaine de minutes, et tout au long du chemin, mon esprit s’emballait. Je me surprenais à imaginer la suite de la soirée… Allions-nous finir par coucher ensemble ? L’envie me brûlait.
Finalement, nous arrivons. Il ouvre la porte avec un sourire.
« Après vous. »
« J’appuie sur l’ascenseur… C’est quel étage ? »
« Quatrième. »
Un bel appartement haussmannien, très charmant.
UNE PREMIERE APPROCHE
Dans l’ascenseur, je laisse ma main effleurer sa cuisse pour sentir sa réaction. Il me sourit et me complimente. Nous arrivons à sa porte.
« Est-ce que je peux vous embrasser ? »
Je hoche la tête pour répondre oui. Il prend délicatement mon visage entre ses mains, laisse tomber son trench qu’il tenait à la main ainsi que sa mallette de travail, et m’embrasse langoureusement.
Je n’y crois pas… c’est un moment absolument délicieux.
Après ce baiser, il ouvre la porte et m’invite à me mettre à l’aise. Je m’assois sur le canapé, et naturellement, je pose mes jambes sur lui. Il les caresse doucement, et nous nous retrouvons à nous embrasser à nouveau, cette fois en nous laissant peu à peu aller, en laissant nos gestes et nos désirs guider le moment.
« J’adore ce que nous sommes en train de faire… »
Nous sommes nus sur son canapé en lin, et je ne pense qu’à sa bouche. Je découvre son corps : il est très musclé, exactement comme je l’avais imaginé. Il me prend dans ses bras et me pose sur son lit, et des préliminaires brûlants s’ensuivent.
« Mettez-vous à quatre pattes », me dit-il.
Je m’exécute. Il commence à me pénétrer avec ses doigts tout en continuant ses baisers sur mon corps. Mon pouls s’accélère.
Je commence à le découvrir à mon tour, effleurant d’abord son torse, puis son sexe.
Pendant qu’il continue avec ses doigts, ce qui est très agréable, je commence à le masturber.
« Retournez-vous », m’ordonne-t-il.
Le fait qu’il me vouvoie rend la situation à la fois sérieuse et excitante.
Je me retourne, et mon clitoris, déjà stimulé par ses doigts, est humide.
RIEN NE NOUS ARRETE
« Ralentissez un peu, sinon je vais jouir tout de suite », lui dis-je.
« Pénétrez-moi avec votre sexe », ajoute-t-il.
Je le sens pénétrer mon vagin, et il commence des va-et-vient tandis que mes mains s’accrochent à ses fesses en position missionnaire.
« Content de vous avoir rencontrée, Lila… » me chuchote-t-il à l’oreille, alors qu’il me fait presque jouir, mon corps se contractant de plaisir.
Nous continuons notre ébat, de plus en plus intense. J’ai envie que cela dure encore…
Nous explorons toutes les positions, nous déplaçons dans son appartement, laissant nos corps se guider par le désir.
A L’UNISSON
Jusqu’au moment où il me prend sur sa terrasse privée, derrière la deuxième chambre de son appartement. Nous nous tenons contre la balustrade et recommençons à baiser avec passion, rien ne nous arrête.
Je reprends le contrôle et le pousse doucement sur le canapé, à l’extérieur. Je le chevauche en reverse cowgirl. Je vois que ça lui plaît, alors je continue.
« J’arrive, Lila, continuez comme ça », me dit-il.
Je me touche en même temps, imaginant que nous allions jouir ensemble… et cela arrive rapidement. Nos gémissements sont synchronisés.
Après, je retire le préservatif, chargé de sperme. Nous restons allongés quelques minutes, contemplant les étoiles. Il fait froid, mais nos corps encore chauds dégagent une chaleur persistante.
C’était encore mieux que tout ce que j’avais pu imaginer… grâce à un objet trouvé par hasard.
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